Affirmant que BP ne renoncera pas à ses engagements en Algérie

Affirmant que BP ne renoncera pas à ses engagements en Algérie
«Une dizaine d’entreprises britanniques du secteur de l’énergie effectueront, la semaine prochaine, une visite à Hassi Messaoud dans le cadre d’une mission économique en Algérie», a annoncé Martin Roper, ambassadeur britannique à Alger. Selon M. Roper, l’intérêt des sociétés britanniques pour le marché algérien est «de plus en plus croissant». La preuve, la venue en Algérie, la semaine prochaine, d’une dizaine d’entreprises britanniques relevant du secteur de l’énergie, a-t-il expliqué.
Il a également affirmé que la compagnie des hydrocarbures British Petroleum (BP) ne renoncera pas à ses engagements en Algérie. «Il y a eu beaucoup de malentendus dans la presse sur BP. Mais, BP va rester en Algérie. Elle est très engagée et va poursuivre ses projets», a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse, tenue à l’occasion de la 46e édition de la Foire internationale d’Alger. Pourtant, une dépêche de l’agence Reuters, reprenant des déclarations du directeur exécutif de BP, Bob Dudley, affirmait, début mai, que la compagnie britannique avait décidé de revoir le calendrier de réalisation de ses deux projets à In Amenas et In Salah, à la suite de l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine (Illizi) en janvier dernier. Concernant les échanges commerciaux entre les deux pays, qui sont dominés par les hydrocarbures, l’ambassadeur estime que cela «ne reflète pas vraiment la réalité». Il fera remarquer que «bon nombre d’entreprises britanniques relevant d’autres secteurs sont présentes en Algérie».
L’ambassadeur britannique a également souligné la volonté du gouvernement de son pays d’approfondir davantage les relations bilatérales avec l’Algérie et d’élargir la coopération à d’autres secteurs, notamment celui de la santé. Il annoncera qu’une autre mission économique britannique se rendra en Algérie dès la semaine prochaine. «Nous pensons que l’Algérie recèle un fort potentiel économique pour développer notre coopération dans d’autres domaines», a-t-il ajouté.
La présence des sociétés britanniques à la FIA «est un signe positif de notre engagement et de notre volonté à booster les relations économiques et commerciales entre les deux pays».
De son côté, la présidente du Conseil d’affaires algéro-britannique, Olga Maitland, a déclaré que le potentiel économique de l’Algérie, sa stabilité et sa position géographique, permettront de développer davantage les relations économiques entre les deux pays. «Des efforts sont consentis pour faire connaître les potentialités économiques de l’Algérie», a-t-elle affirmé.
Elle pense que le nombre de sociétés britanniques participantes à la FIA va doubler l’année prochaine. Vers la fin juin, un grand séminaire sera organisé à Londres en vue d’une compréhension plus approfondie des opportunités d’affaires en Algérie, a-t-elle encore annoncé.
Pour rappel, le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Grande Bretagne a dépassé les 4,7 milliards de dollars en 2012, classant la Grande-Bretagne au 7e rang des clients de l’Algérie et son 13e fournisseur, selon les chiffres des Douanes algériennes.
K. B./APS