Affirmant la participation de TAJ aux élections locales ,Ghoul soutient que son parti n’est pas islamiste

Affirmant la participation de TAJ aux élections locales ,Ghoul soutient que son parti n’est pas islamiste
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Amar Ghoul, président temporaire du TAJ (Rassemblement espoir d’Algérie), a annoncé hier lors de l’ouverture de la conférence nationale préparatoire du congrès constitutif de sa formation politique prévu dès qu’il aura son autorisation, les 13, 14 et 15 septembre 2012, que son parti participera aux futures élections locales prévues pour le 29 novembre prochain, et que les cadres de sa formation sont disposés à faire partie de la composante du futur gouvernement, si cela leur était demandé.

En outre, l’ex-ministre des Travaux publics a fait savoir la disponibilité de son parti à contracter des alliances avec les partis politiques dominant la scène politique nationale dont le FLN, pour peu que leurs

«objectifs aillent dans le sens de l’intérêt du pays». Ainsi, pour sa première sortie médiatique, depuis les dernières législatives, et sous sa nouvelle casquette de chef de parti, il prônera un discours de «rassembleur de toutes les forces qui activent pour la construction d’une Algérie sereine, stable, développée, forte et pionnière». C’est pourquoi, il promet d’ouvrir les portes de son parti à tous les courants politiques, sans exclusion aucune. Tout au long de son discours d’ouverture, l’ex-ministre des Travaux publics a insisté pour dire que même si son parti dans sa composante comporte des islamistes, il n’en demeure pas moins que «TAJ n’est pas un parti islamiste». Soutenant

qu’«au TAJ, nous regardons tous les Algériens comme des partenaires. Les différences idéologiques sont bannies chez nous. Nous tendons la main à tous les Algériens sans exception pour la construction du pays». Et d’ajouter que «TAJ n’a pas d’adversaires». Qualifiant la diversité politique en Algérie d’«aubaine», il dira qu’elle «est un acquis à préserver car elle constitue une immunité pour le pays». «TAJ est un parti qui veut construire une Algérie sereine, forte, stable et à l’avant-garde, une Algérie qui occupe la place qui lui sied parmi les nations», poursuivra l’ancien ministre, soutenant dans ce contexte que «nous tendons notre main à tous sans exclusive». Car l’impératif pour lui est de «faire fi des disparités notamment le volet idéologique». «Nous œuvrerons à ce que la différence ne se transforme pas en différends», a-t-il tonné. Pour sa part, Mohamed Djemaa, chargé de communication au TAJ, indiquera que «la composante islamiste est certes présente dans le parti mais elle n’est pas la seule. Il y a d’autres nationalistes, démocrates. 50% des adhérents n’ont jamais rallié un parti politique. Ils ont tous rejoint TAJ parce qu’ils se sont reconnus dans notre parti». Par ailleurs, dans son allocution d’ouverture, M. Ghoul a affirmé que «les grandes orientations du parti s’articulent autour de la formation de bons citoyens, l’édification d’une société cohérente et organisée, le parachèvement de la construction de l’Etat de droit et la consolidation des libertés et la bonne gouvernance». Et de souligner que «TAJ entend édifier une économie nationale forte et concurrentielle, génératrice d’emplois et de richesses et garante de la justice sociale». Sur un autre volet, lors du point de presse qu’il a animé à l’issue de l’ouverture de la conférence nationale préparatoire du congrès constitutif du parti qu’il préside, M. Ghoul a fait savoir que plusieurs députés et sénateurs d’autres mouvances politiques ont adhéré à son parti et que «le nombre est appelé à accroître».

Par Lynda Naili Bourebrad

Trois questions à Ammar Ghoul

Le Jour d’Algérie : Comment situez-vous la place de Taj sur l’échiquier politique algérien ?

A. Ghoul : On se situe comme un parti rassembleur de toutes les forces du pays, et surtout celles des trois grandes forces politiques (ndrl FLN, RND et l’Alliance verte). TAJ, c’est un parti fédérateur des énergies et des compétences nationales qui place l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout.

Est-ce que vous envisagez de contracter des alliances avec d’autres formations politiques ?

Nous étudions toutes les possibilités de rapprochement qui vont dans le sens de l’intérêt du pays.

La femme est fortement présente dans l’assistance d’aujourd’hui…

Effectivement, nous avons insité à ce que la femme soit présente à tous les niveaux de nos instances. Pour nous, la femme est un partenaire, un acteur incontournable.