Affaires Tartag : Un ancien officier placé en détention

Affaires Tartag : Un ancien officier placé en détention

Accusé dans deux affaires en lien avec le général-major à la retraite, Bachir Tartag, l’ancien chef de l’antenne de la sécurité intérieure pour Alger le colonel Smail, vient d’être mis sous mandat de dépôt.

À quelques jours de sa convocation par le tribunal militaire de Blida, soit le lundi dernier, « le colonel Smail » vient d’être placé sous mandat de dépôt, a rapporté ce jeudi 28 janvier, le quotidien El Watan.

Cité dans deux affaires pour lesquelles le général-major à la retraite Bachir Tartag est incarcéré, « le colonel Smail » a été entendu par le juge d’instruction, puis placé en détention à la prison militaire de Blida.

Il s’agit, selon le même journal, de deux affaires : l’Affaire de Zoulikha Nachinèche, alias « Madame Maya », et l’affaire de Wafi Ould Abbès, fils de l’ancien ministre et secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès.

Les faits de ces affaires remontent au début de l’année 2017, lorsque le général-major à la retraite Bachir Tartag, avait ordonné à des officiers de la sécurité intérieure de perquisitionner dans les villas de Wafi Ould Abbès et de Mme Maya, situées à Moretti.

Les dessous des deux affaires qui remontent à 2017

Et c’est les conditions dans lesquelles la perquisition avait été opéré qui ont laissé le magistrat instructeur de juger qu’il y a eu « non-respect flagrant de la procédure ».

Il convient également de rappeler que cette perquisition avait permis la saisie d’une somme de 95 millions de dinars et 17 kg de bijoux en or dans la villa de Mme Maya. Cette somme colossale a dû attendre un moment pour être déposée à la Banque central, ce qui constitue selon le tribunal « une violation de la procédure ».

Même chose constatée dans la perquisition de la villa de Wafi Ould Abbès (actuellement en fuite), dans le cadre de l’affaire de vente des candidatures FLN en 2017. 20 millions de dinars et 200 000 euros ont été alors récupérés durant cette perquisition.

Ici, c’est la tournure qu’avait pris l’affaire qui a posé problème. Après avoir été derrière l’éclatement de ce scandale avec Bachir Tartag, le député FLN Baha Eddine Tliba, son statut avait basculé de celui de dénonciateur vers celui d’inculpé. Et les mis en causes (les fils d’Ould Abbès) ont relâchés.