Affaires Hadjas: le tribunal de Sidi M’hamed se prononce dimanche

Affaires Hadjas: le tribunal de Sidi M’hamed se prononce dimanche

Le tribunal correctionnel de première instance de Sidi M’hamed (Alger) se prononcera, dimanche, concernant trois (03) affaires de corruption impliquant Brahim Hadjas, ancien PDG d »‘Union bank » accusé de dilapidation en 2004 de deniers publics au préjudice de la Banque de l’agriculture et développement local (BADR).

Le tribunal se prononcera également sur deux affaires d’escroquerie et d’abus de confiance liées à « Union Bank » où des clients avaient déposé d’importantes sommes d’argent qu’ils n’ont pu récupérer par la suite.

Une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (01) million DA a été requise le 9 février dernier par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed à l’encontre de Brahim Hadjas et une peine de 3 ans de prison ferme dans les deux affaires d’escroquerie et d’abus de confiance.

Brahim Hadjas avait nié lors du procès le chef d’accusation retenu contre lui, précisant que les lettres de change objet de dilapidation ont été émises par le directeur de l’agence « Union Bank » d’Hydra, Kabrane Akli.

Il a ajouté qu’il occupait alors le poste de président du conseil d’administration, étant actionnaire majoritaire (87%) et qu’il n’a occupé le poste de PDG qu’en 2003 et 2004. L’accusé a rappelé, par ailleurs, que sa mission principale au sein de la banque était de prospecter les investisseurs à l’étranger.

En réponse à ces déclarations, la présidente du tribunal de Sidi M’hamed la juge Nesrine Zouaoui a relevé que « Union Bank » avait effectué des transactions commerciales avec plusieurs banques, dont la BADR qui a découvert qu’un grand nombre de crédits n’avaient pas de dossiers constitutifs.

Elle a ajouté que tous les fonctionnaires de la banque ont affirmé, lors de l’enquête, avoir reçu des instructions de Hadjas Brahim et de ses enfants (Kahina et Cherif) pour l’émission de ces lettres de change.

La défense de Hadjas avait plaidé l’innocence de son client arguant que les lettres de change en question n’ont pas été émises par ce dernier mais par le directeur de l’agence d’Hydra, Kabrane Akli.