Affaires de corruption : rebondissement dans le dossier Tliba

Affaires de corruption : rebondissement dans le dossier Tliba

L’ancien député Baha Eddine Tliba et les deux fils de l’ancien Ministre de la Solidarité et de la Famille, Djamel Ould Abbes, Iskander et El Wafi, comparaitront de nouveau devant la chambre d’appel près la cour d’Alger pour leur implication dans une affaire de corruption lors des élections du parti du Front de libération nationale (FLN).

À l’instar des autres procès de corruption en cours, le dossier de l’ancien membre de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) Baha Eddine Tliba connait de nouveaux rebondissements. En effet, l’ancien député du FLN comparaitra devant la chambre d’appel près la cour d’Alger le 12 avril prochain.

Selon la presse locale, la cour Suprême a reprogrammé le procès de l’ancien député suite aux procédures de pourvoi en cassation entamées par la défense des accusés, parmi lesquels figure Baha Eddine Tliba, afin qu’une nouvelle formation assure le jugement.

Ce procès implique également deux autres accusés, il s’agit d’Iskander et d’El Wafi Ould Abbes, les deux fils de l’ancien Ministre de la Solidarité et de la Famille et ancien Secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes. Ces derniers se présenteront devant la justice pour leur implication dans la même affaire que le député Tliba, à savoir, corruption lors des élections du FLN afin de conquérir les premiers sièges sur la liste du parti.

Il convient aussi de noter que les services de sécurité avaient ouvert une enquête suite à la réception d’informations affirmant que l’ancien député Tliba avait obtenu son siège au Parlement en versant des pots-de-vin, et ce, avec la complicité des deux fils de l’ancien SG du FLN, Iskander et El Wafi Ould Abbes.

Baha Eddine Tliba lourdement condamné

Dans ce même sillage, rappelons que l’ancien membre de l’APN, Baha Eddine Tliba, avait été condamné par la cour d’Alger, en décembre 2020, à une peine de sept (7) ans de prison ferme assortie d’une amende de huit (8) millions de dinars pour infraction à la réglementation de change et des mouvements des capitaux de et vers l’étranger.

Pour sa part, Iskander Ould Abbes avait écopé de la même peine, à savoir sept (7) de prison ferme assortie d’une amende de huit (8) millions de dinars, tandis que son frère, El Wafi Ould Abbes, avait été condamné par contumace à une peine de vingt (20) ans de prison avec un mandat d’arrêt international émis à son encontre. Cependant, ce dernier fut arrêté au Venezuela par des gents d’Interpol du bureau de l’aéroport international Simon Bolivar en juin dernier.

Concernant l’ancien Ministre du temps du Président Abdelaziz Bouteflika, Djamel Ould Abbes, il purge une peine de huit (8) ans de prison pour dilapidation des deniers publics, conclusion de transactions en violation de la législation en vigueur, abus de pouvoir et faux de documents publics, et est impliqué dans une nouvelle affaire qui concerne la subvention attribuée par l’État du Koweït aux victimes de la décennie noire, et qui s’élève à pas moins de cent (100) milliards de centimes.