Après un procès de trois jours, le tribunal criminel d’appel de la Cour d’Alger a blanchi Saïd Bouteflika, frère et conseiller de l’ancien Président, Abdelaziz Bouteflika, des accusations retenues à son encontre dans l’affaire qui l’implique avec l’ancien Ministre de la Justice, Tayeb Louh, et l’homme d’affaires Ali Haddad.
En effet, le tribunal criminel d’appel de la Cour d’Alger a décidé, ce mardi 24 mai, d’acquitter et de blanchir Saïd Bouteflika, frère et conseiller de l’ancien Président, Abdelaziz Bouteflika, des accusations retenues à son encontre dans l’affaire de l’ancien Ministre de la Justice, Tayeb Louh, notamment « l’entrave au bon fonctionnement de la justice, abus de fonction et faux en écriture officielle ».
Il convient de rappeler que Saïd Bouteflika avait été condamné en première instance, en octobre dernier, à une peine de deux (2) ans de prison ferme et que le procureur général près le tribunal criminel d’appel de la Cour d’Alger avait requis une peine de cinq (5) de prison ferme à son encontre.
Lors de ce même procès en appel, la Présidente de l’audience a également prononcé l’acquittement à l’égard de l’ancien homme d’affaires Ali Haddad, alors condamné en première instance à une peine de deux (2) de prison.
Qu’en est-il de Tayeb Louh, principal accusé de l’affaire ?
Concernant le principal accusé de cette affaire, en l’occurrence, l’ancien Ministre de la Justice, Tayeb Louh, ce dernier a été condamné à une peine de trois (3) ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 DA pour « incitation à la partialité et abus de fonctions ». Cependant, le tribunal criminel d’appel l’a acquitté de l’accusation « de faux en écriture officielle ».
Rappelons que Tayeb Louh avait été condamné, en première instance, à une peine de six (6) ans de prison ferme et que le procureur général près le tribunal criminel d’appel avait requis une peine de dix (10) ans de prison ferme à son encontre pour « entrave au bon déroulement de la Justice » pendant son mandat de Ministre.
Le tribunal criminel d’appel de la Cour d’Alger a condamné l’ancien inspecteur général du Ministère de la Justice, Tayeb Belhachem, à une peine de deux (2) ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 DA, et ce, pour « incitation à la partialité et abus de fonction ». Tout comme Tayeb Louh, ce dernier a été acquitté de l’accusation « de faux en écriture officielle ».
L’acquittement a été prononcé à l’égard des autres accusés poursuivis dans cette affaire. Il s’agit de l’ancien Secrétaire général (SG) du même Ministère, Laâdjine Zouaoui, et les juges Mokhtar Belahrach, Samoun Sid Ahmed, Khaled Bey, l’avocat Derfouf Mustapha et l’ancienne candidate aux législatives de mai 2017, Meriem Benkhalifa.