Des associations et des comités de ressortissants algériens établis à l’étranger se sont constitués partie civile dans l’affaire de corruption qui éclabousse Sonatrach-Saipem-Eni.
Le mouvement citoyen algérien et le conseil national de l’immigration se sont constitués, au nom du peuple algérien, partie civile dans l’affaire de corruption de Sonatrach-Saipem-Eni près le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, dont Chakib Khelil est fortement pointé du doigt, a expliqué le coordinateur du Mouvement citoyen algérien en France, Omar Ait Mokhtar dans une demande formulée pour constituer partie civile près le TGI de Paris, dont Echorouk détient une copie.
Le communiqué signé par Omar Ait Mokhtar et le coordinateur du conseil national de l’immigration, comprend également une liste sur laquelle figurent des noms des Algériens, qui auraient acheté d’appartements et de villas à des prix faramineux dans les plus luxueuses quartiers de la ville des lumières. Ils auraient utilisé des pots-de-vin qu’auraient reçus de sociétés européennes et canadiennes pour l’acquisition de ces immobiliers.
Les initiateurs de cette démarche de constitution de partie civile dans ces affaires de corruption, de détournement et de blanchiment d’argent ont aussi demandé aux juges d’instruction près le parquet de Milan, Fabio de Pasquale et Sergio Spadaro d’enquêter sur les pots-de-vin qu’auraient versés les responsables de Saipem-ENI à des responsables de Sonatrach pour décrocher des marchés.
La démarche entreprise par les associations algériennes en France, selon le coordinateur du Mouvement citoyen algérien en France, a été soutenue par des parlementaires français, à l’image de Daniel Cohn-Bendit, en indiquant que « le blanchiment d’argent du peuple algérien » est une affaire sur laquelle les associations des ressortissants algériens ne peuvent pas se taire.