Affaire Sidi Saïd : demande de libération refusée

Affaire Sidi Saïd : demande de libération refusée

L’ancien patron de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, fut arrêté le mercredi 11 mai 2022. Puis placé sous mandat de dépôt le lendemain, jeudi 12 mai 2022. Ce dernier, qui était proche du clan Bouteflika et Haddad, s’est vu refusé sa demande de libération, ce mercredi 25 mai 2022, tout comme son fils, Djamil Sidi Said.

Le juge d’instruction a décidé de maintenir l’ordonnance de placement en détention provisoire des prévenus, émise au Tribunal pénal économique et financier de Sidi M’hamed dans la capitale, le 13 mai, est intervenue après que la défense a fait appel de la décision, demandant la mise en liberté provisoire des deux accusés.

3 fils de Sidi Saïd impliqués dans cette affaire

Sidi Said a été placé sous mandat de dépôt, le jeudi 12 mai pour des affaires de corruption, par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger. Ce dernier est à la prison d’El Harrach. Durant cette même journée, ses deux fils, Hanfi et Djamil ont aussi comparu devant le juge. Djamil a aussi été placé sous mandat de dépôt.

Les accusés, Sidi Saïd et ses fils, sont poursuivis pour des accusations de corruption liées à la conclusion de deux accords suspects avec « Mobilis » et « Sonatrach ».

Le juge d’instruction a également ordonné de placer le deuxième fils de Sidi Said, Hanafi, sous contrôle judiciaire. Mais aussi 4 cadres de la société « Mobilis » ; dont l’ancien président et directeur général « Ch. Ahmed » et le directeur marketing de l’entreprise ; ainsi que le directeur marketing de l’agence de publicité, « All In » en tant qu’associé d’une agence de publicité appartenant à « Ramin », le troisième fils d’Abdelmadjid Sidi Saïd, qui est en cavale en France.