L’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil ne figure pas dans la liste des accusés faite par le procureur de Milan, qui vient d’achever l’enquête préliminaire sur l’affaire des pots-de-vin et la corruption internationale commises par « Saipem, Eni, Sonatrach »,a rapporté hier sur son site le quotidien Echourouk.
Ainsi, malgré que son nom soit évoqué plusieurs fois, dans le scandale Sonatrach II en 2013, après les révélations de la presse italienne tout en annonçant en août dernier le lancement des mandats d’arrêts internationaux contre l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil, sa femme et ses deux enfants ainsi que Farid Bedjaoui, aucune accusation n’a été retenue contre lui par la justice italienne. Selon des médias italiens, citant de sources proches du dossier, sept personnes ont été mises en cause. Il s’agit de l’ancien directeur général du groupe énergétique italien ENI Paolo Scaroni, ex-directeur des opérations de Saipem (filiale d’ENI) Pedro Varone, directeur général du groupe Saipem en Algérie Tolio Arossi, l’ancien directeur financier de Saipem puis Eni, Alessandro Bernini ,responsable de Saipem en Afrique du Nord Antonio Villa, l’ancien directeur de Saipem Pedro Franco Talli, Farid Bedjaoui, présenté comme intermédiaire de Saipem en Algérie , Samir Oryad ainsi que deux personnes morales. Riad