Affaire Rachad : Benhalima fustige Zitout et demande « pardon » à Tebboune

Affaire Rachad : Benhalima fustige Zitout et demande « pardon » à Tebboune

Extradé hier soir vers l’Algérie, le détenu Mohamed Azzouz Benhalima a fait de « graves » révélations aujourd’hui face aux enquêteurs des services de sécurité.

Dans une vidéo publiée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Benhalima est passé aux aveux, confirmant l’implication de « l’organisation terroriste Rachad » dans des plans abjects ciblant la stabilité de l’Algérie.

En effet, dans ses révélations, Benhalima a fustigé plusieurs membres de Rachad, à savoir Mohamed Larbi Zitout, ses frères Smaïl et Miloud, Mourad Dehina, Mohamed Abdellah, Amir Boukhers (dit Amir Dz), Abdou Semmar et Assia Kechoud.

« Zitout me demandait des informations sur la police, le ministère de la Défense nationale et d’autres ministères (…) Zitout m’a contacté dans le seul but de porter atteinte aux fondements de l’institution militaire », a-t-il lancé.

« Moi j’étais chargé de l’Armée et de la Police, tandis que Mohamed Abdellah s’occupait de la Gendarmerie nationale et d’autres départements ministériels. Mohamed Zitout s’occupait, quant à lui, des affaires concernant les présidents et d’autres questions diplomatiques », a ajouté Benhalima.

Smaïl et Miloud, les hommes d’ombres de Zitout

Sur la même lancée, Benhalima a poursuivi, faisant d’autres révélations sur les hommes d’ombres de Zitout, à savoir ses frères Smail et Miloud.

« Les deux frères de Larbi Zitout prenaient attache avec les jeunes en vue de les recruter à travers des faux comptes sur les réseaux sociaux. Les réunions se tenaient dans la discrétion la plus totale pour saper la sécurité et la stabilité de l’Algérie », a-t-il révélé.

« Smail Zitout possédait près de 24 pages Facebook, plusieurs logements et téléphones mobiles, alors qu’il est censé être au chômage. De son côté, Miloud Zitout travaille dans une société informatique en Belgique et mène des activités suspectes sur le moteur de recherche Google et Youtube », a encore ajouté Benhalima.