Le centre suisse de compétences chargé de retrouver des criminels de guerre mis sur pied récemment focalise actuellement ses enquêtes sur deux personnes dont Khaled Nezzar, ancien ministre de la défense algérien soupçonné d’avoir commis des violences de guerre sur des civils.
C’est ce que rapportent ce jeudi des médias genevois. L’affaire de l’ancien général à la retraite est qualifiée d’”un cas difficile” même s’il est considéré comme “première cible” de la nouvelle loi suisse.
Mais la haute cour genevoise a ouvert la voie à un possible procès contre Khaled Nezzar en Suisse d’autant plus qu’en novembre 2012, le tribunal fédéral a rejeté le recours de l’ancien ministre de la défense, qui affirmait ne pas pouvoir être jugé hors de son pays pour les soupçons dont il fait l’objet, et qui portent sur des crimes commis durant la décennie noire algérienne dans les années 90.
Pour rappel Khaled Nezzar, accusé par l’organisation Trial et deux victimes de crimes graves, a été interpellé en octobre 2011 à Genève alors qu’il se rendait pour y y recevoir un traitement médical.
Il a été interrogé avant d’être relâché. La même organisation accuse aujourd’hui les autorités algériennes de ne pas collaborer sur ce dossier.