Affaire Nekkiche : L’UCP exige « le départ du ministre de la justice »

Affaire Nekkiche : L’UCP exige « le départ du ministre de la justice »

Le procès du jeune étudiant Walid Nekkiche, et ses révélations sur « la torture » continuent de susciter les réactions, notamment de la classe politique.

Durant le procès, Walid Nekkiche avait révélé, rappelons-le, qu’il avait été « victime d’agressions sexuelles et physiques et avoir été torturé par les services de sécurité ». Me Hakim Saheb, l’un des avocats de la victime déclare que « le procureur de la République est légalement obligé d’ouvrir une information judiciaire dès qu’une victime révèle avoir fait l’objet de torture ».

Suites aux révélations de Walid, les réactions se sont multipliées. Ce mercredi 3 février, c’est autour de la présidente du parti de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul de réagir.

Dans un poste publié sur sa page Facebook, Mme Assoul demande « la démission du ministre de la Justice », dénonçant « l’immobilisme » de ce dernier après les révélations graves de Walid Nekkiche, et les déclarations de ses avocats.

L’UCP exige la démission du ministre de la Justice

« Après les déclarations de Walid Nekkiche et ses avocats, l’UCP exige la démission du ministre de la Justice en tant que premier responsable politique de la justice vu son immobilisme quant à faire triompher la loi », a-t-elle écrit.

Il convient de rappeler, qu’après le réquisitoire à perpétuité qui avait choqué l’opinion publique algérienne, Walid Nekkiche a été condamné uniquement sur la base de l’accusation de « distribution et possession de tracts dans le but de porter atteinte à l’intérêt national ».

Grace à la mobilisation impressionnante des avocats, il a été acquitté des autres charges retenues contre lui. Ainsi, il a été condamné à six mois de prison ferme et une amende de 20.000 dinars. Il a retrouvé sa liberté hier mardi 2 février.