Affaire montage automobile : Les révélation des principaux accusés

Affaire montage automobile : Les révélation des principaux accusés

La chambre pénale près la Cour d’Alger a repris, hier, mercredi le procès des affaires du montage automobile et du financement occulte de la campagne présidentielle de 2019 par l’audition de plusieurs accusés dont des hommes d’affaires et des cadres impliqués.

L’accusé Fares Sellal, fils de l’ancien Premier ministre, a été auditionné en visioconférence depuis la prison de Chlef, ce dernier a nié toutes les accusations qui lui sont reprochées, notamment le conflit d’intérêts avec la fonction de son père, ce dernier affirme  qu’il avait acheté des actions dans une société de Mazouz pour 900 millions de centimes et sorti avec des dividendes de 11 milliards de centimes,  et ce lorsque son père ( Abdelmalek Sellal) était déjà en poste de Premier ministre.

Ensuite, le juge a auditionnée depuis le même établissement pénitentiaire, l’homme d’affaires Larbaoui Hassen, celui-ci a nié toues les charges qui lui sont reprochées, affirmant que l’agrément pour le montage de la marque Coréenne « KIA » lui a été octroyé « de manière légale », il répond, « J’en ai bénéficié dans le cadre de l’investissement. J’ai constitué un dossier et on me l’a accordé » .

Il a également nié, en bloc, tout partenariat avec l’ancien ministre de l’Industrie en fuite, Abdeslam Bouchouareb dans ses investissements, « J’ai commencé l’importation des voitures en 2010 avec le groupe Global Motors. Les rumeurs sur mes liens avec Bouchouareb ont cassé mon projet ».

Concernant, le financement de la campagne présidentielle de l’ancien président, Abdelaziz Bouteflika, l’accusé Larbaoui a réfuté « avoir contribué à la campagne présidentielle de l’ancien président, Abdelaziz Bouteflika avec 20 mds de centimes, des véhicules et d’autres équipements ».

Le parquet rendu son réquisitoire

Il convient de rappeler que, le procureur général près la Cour d’Alger a requis dans cette affaire, hier mercredi après midi, une peine d’emprisonnement de 20 ans à l’encontre des deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, et une amende d’un (1) million de Da pour chacun

15 ans de prison ferme à l’encontre des anciens ministres de l’Industrie, Mahdjoub Bedda et Youcef Yousfi.

10 ans de prison ferme et une amende d’un (1) million Da pour l’ancien président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, ainsi que les hommes d’affaires Hassan Arbaoui, Ahmed Mazouz et Mohamed Baïri.

8 ans de prison et une amende d’un (1) million Da contre fils de l’ancien Premier ministre, Fares Sellal ainsi qu’Amine Tira, Mustapha Abdelkrim, Mohamed Alouane, anciens cadres du ministère de l’Industrie.