Affaire Metidji : nouvelle peine de prison contre Sellal

Affaire Metidji : nouvelle peine de prison contre Sellal

Une autre peine de prison vient d’être prononcée contre l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal, condamnée il y a quelques jours à 4 ans de prison dans l’affaire du groupe « Amenhyd ». Or, cette fois-ci, il s’agit du procès de l’affaire du Groupe Metidji, dont sont impliqués plusieurs autres hauts responsables.

Le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a condamné ce lundi 24 janvier 2022, l’ancien premier ministre à une peine de 5 ans de prison ferme. L’ancien chef de protocole à la présidence de la République, Mokhtar Reguieg a écopé d’une peine de 6 ans de prison ferme.

La même juridiction a également prononcé une peine de 3 ans de prison ferme contre l’ancien directeur de cabinet du premier ministère, Mustapha Abdelkrim Rahiel et une peine de 8 ans de prison ferme contre Mensour Metidji, le PDG du groupe éponyme.

Plusieurs anciens hauts responsables et ministres ont, en outre, été acquittés de toutes les charges. Il s’agit de l’ancien wali de la capitale Abdelkader Zoukh, l’ancien ministre des Transports Abdelghani Zaalane et l’ancien chef de cabinet du premier ministère Amraoui Hafnaoui.

Retour sur les déclarations des principaux accusés

Pour rappel, les principaux chefs d’accusation retenus contre ces accusés sont notamment l’octroi d’indus avantages, financement occulte de la campagne électorale, abus de fonctions et dilapidation de deniers publics.

Lors de son audition dans le cadre de cette affaire, Sellal a nié toutes les charges retenues contre lui. Il a reconnu, cependant, avoir donné instruction au ministère de l’Agriculture pour la réduction de la quantité de blé importé dans l’objectif de garantir l’approvisionnement de toutes les minoteries en arrêt.

L’ancien chef de protocole à la Présidence, Mokhtar Reguieg a également nié « toute intervention au profit du Groupe Metidji ». Pour sa part, le patron du Groupe Metidji, Mansour Metidji a reconnu avoir soumis des plaintes au premier ministère concernant son quota de blé subventionné, affirmant n’avoir reçu « aucun indu avantage ».

Pour rappel, le 19 janvier dernier, l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal a été condamné à une peine de 4 ans de prison ferme dans l’affaire du groupe « Amenhyd ».