Le procureur de la république près la Cour de Tizi-Ouzou a assuré, jeudi, dans un procès en appel, que « la loi sera appliquée dans toute sa rigueur » dans l’affaire opposant les ayants-droit du défunt chanteur Matoub Lounès à cinq (05) maisons d’édition. Mise en délibération, cette affaire opposant les maisons d’édition « Akbou musique », « Cadic », « Azwaw », « Izem » et « Saout Al Andalib », aux héritiers du défunt Matoub Lounès, en l’occurrence sa mère Aldjia et sa sœur Malika (présentes au procès), livrera son verdict le 12 janvier prochain.
Les gérants des cinq maisons d’édition avaient été condamnés en première instance, en juin dernier, à une année de prison ferme, assortie d’une amende de 100.000 DA chacun.
Cette affaire remonte à l’année 2005, lorsque les héritiers de Matoub Lounès, constitués partie civile, ont déposé une plainte contre les cinq maisons d’édition en question, les accusant d’avoir « reproduit et commercialisé des supports des œuvres de l’artiste, sans contrat, ni autorisation préalable ».