Dahbia Benkired, condamnée le 24 octobre dernier à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour le viol et le meurtre de Lola Daviet, accompagné d’actes de torture et de barbarie, ne fera pas appel de ce jugement.
Cette décision met un point final à cette affaire criminelle sans précédent qui a profondément choqué toute la France et la communauté algérienne à l’hexagone.
La condamnation de cette Algérienne de 27 ans s’est soldée par la peine la plus lourde prévue par le Code pénal : la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, assortie d’une interdiction définitive du territoire français. Cette peine rarissime exclut tout aménagement de peine.
Avant le verdict, le président de la Cour d’assises de Paris avait souligné « l’extrême cruauté » et « le véritable supplice » infligés à Lola.
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Dahbia Benkired n’a pas fait appel de sa condamnation à la perpétuité incompressible
Dahbia Benkired, qui avait été condamnée le 24 octobre par les Assises de Paris à la peine maximale du Code pénal pour le meurtre de Lola, âgée de 12 ans, ne fera pas appel de cette décision. En d’autres termes, il n’y aura pas de deuxième procès dans cette affaire. Son avocat, Alexandre Valois, a confirmé cette information au Figaro ce mardi.
Cette Algérienne de 27 ans a été jugée coupable de meurtre, de viols, ainsi que d’actes de barbarie et de torture perpétrés sur Lola. La jeune victime de 12 ans avait été retrouvée morte le 14 octobre 2022 à Paris, son cadavre violenté ayant été découvert quelques heures après sa disparition dans une malle abandonnée dans la cour de son propre immeuble.
Ce jour-là, peu après 15h, Lola Daviet, 12 ans, est emmenée dans le studio de Dahbia Benkired (situé dans la même résidence Manin, Paris 19e). Durant « 1h37 de supplices« , selon l’avocat général, la fillette a subi viols, actes de torture (38 plaies infligées avec un couteau et des ciseaux) et barbarie. Elle est morte asphyxiée après que son visage a été recouvert de ruban adhésif. L’accusée a inscrit les chiffres « 0 » et « 1 » sous ses pieds avant de placer son corps dans une malle, retrouvée le soir même dans la résidence.
Le mobile du crime reste flou
Le mobile du crime demeure incertain en raison des déclarations fluctuantes de Dahbia Benkired. Plusieurs pistes ont été évoquées : une vengeance liée à un badge d’immeuble que la mère de Lola lui aurait refusé, l’idée d’un « sacrifice humain » pour l’enrichissement personnel (soutenue par ses recherches internet et sa tentative de vendre un rein de Lola à 5 000 euros), des croyances occultes ou une vengeance sentimentale contre son ex-compagnon.
Lors de son procès, Dahbia Benkired a d’ailleurs justifié son acte en expliquant : « j’avais de la haine contre lui. J’ai pris la première personne que j’ai croisée sur mon chemin« . Ce manque de clarté laisse la famille de Lola face à d’innombrables questions sans réponse.
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