Affaire Ihsane El-Kadi : la date de son procès fixée

Affaire Ihsane El-Kadi : la date de son procès fixée

Le procès du journaliste et directeur éditorial des médias” Radio M” et “Maghreb Emergent”, Ihsane El Kadi, se tiendra le dimanche 12 mars 2023 au tribunal de Sidi M’hamed à Alger, selon le Comité Nationale de Libération des Détenus (CNLD).  Plusieurs charges retenues initialement, contre le journaliste ont été abandonnées par le juge. Il est désormais poursuivi pour un seul chef d’inculpation lié à un présumé « financement étranger de son entreprise ».

En effet, selon la même source, le procès du journaliste Ihsane el-Kadi, est programmé pour le 12 mars 2023 devant la section correctionnelle près du tribunal de Sidi M’Hamed.

Il n’a été retenu contre lui qu’une accusation des 4, sur la base desquelles les pouvoirs publics ont engagé leurs poursuites. Le juge d’instruction près du tribunal de Sidi M’Hamed a abandonné et décidé le non-lieu pour les 3 accusations relevant du criminel et à cet effet, qu’il a décidé de renvoyer l’affaire devant la section correctionnelle près du tribunal de Sidi M’Hamed.

Il est à rappeler que le jeudi 23 février, le juge d’instruction n’avait retenu que des délits en abandonnant les accusations criminelles, avec non-lieu partiel et renvoi devant le tribunal.

Ihsane El-Kadi en détention depuis le 29 décembre 2022

Ihsane El-Kadi, est en détention provisoire le 29 décembre dernier après quatre jours de garde à vue. Il était soupçonné « d’avoir reçu des sommes d’argent et des privilèges de la part de personnes et d’organisations dans le pays et à l’étranger afin de se livrer à des activités susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’Etat et à sa stabilité », avait alors indiqué la Cour d’Alger.

La cour d’Alger avait rejeté le dimanche 15 janvier dernier, l’appel interjeté par le journaliste contre son incarcération, en « l’absence de ses avocats », a précisé à l’AFP Me Mostefa Bouchachi. « L’audience, prévue initialement mercredi, a été avancée à dimanche à l’insu des avocats de la défense, qui n’a pas été informée de cette décision. C’est une violation du droit de la défense », a-t-il ajouté.