L’affaire opposant le président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, au président de la FAF, Mohamed Raouraoua, devait être traitée par le tribunal de Abane-Ramdane.
En effet, les deux affaires ont été plusieurs fois reportées par ledit tribunal pour absence de la partie plaignante, le président Raouraoua, qui s’était déplacé avec la sélection nationale A’ au Soudan, et les dix autres membres du Bureau fédéral.
Hier, le président Hannachi s’est déplacé au tribunal où, en l’absence de Raouraoua, il a été informé officiellement par les magistrats que les plaintes de Raouraoua ont été bel et bien retirées.
La JSK exige le remboursement des 160 000 dollars
Par ailleurs, et bien que toutes les plaintes déposées par le président Raouraoua aient été toutes retirées, l’on croit savoir que le président Hannachi n’en démord pas, du moment qu’il tient toujours à se faire rembourser les frais que la FAF a ponctionnés de la prime allouée à la JSK pour sa participation à la Champions League, faute de quoi, les plaintes déposées à Tizi Ouzou ne seront pas retirées, avons-nous appris.
Réunion des futurs actionnaires, la semaine prochaine
L’on croit savoir d’une source proche de la direction kabyle, que le président Hannachi compte organiser, la semaine prochaine, dans son bureau une réunion interne qui verra la participation de nouvelles têtes, des personnes censées être les futurs actionnaires de la SSPA JSK.
Affaire Hamiti
Où étaient les dirigeants
La préparation des Kabyles pour le match d’hier face au représentant mauritanien, le Tevragh Zeina a été entachée par ce qu’on pourrait appeler le cas Hamiti.
Celui-ci s’entraînait normalement, afin d’être d’attaque pour cette rencontre, surtout que son coach misait beaucoup sur lui. Etant donné que le match retour aura lieu en Mauritanie, le plus gros du travail devait être assumé par les attaquants, un maximum de buts est généralement synonyme de qualification
Finalement, le joueur a dû faire abstraction de ce rendez-vous car il s’est avéré qu’il n’était pas qualifié pour cette Coupe de la CAF. Sa licence n’a pas été transmise à la Confédération africaine de football. Et pour cause, le joueur avait été mis sur la liste des joueurs à libérer sur décision du président du club, Moh Chérif Hannachi. Si ce dernier en avait décidé ainsi, c’est que le joueur avait une affaire en justice dont on ignorait l’issue. Le premier responsable kabyle ne voulait pas prendre le risque de faire délivrer une licence africaine à un joueur qui risquait à tout moment la prison.
La suite, tout le monde la connaît, l’avocat de Hamiti a fait une cassation et l’affaire a été relancée. A partir de là, le joueur a continué à s’entraîner le plus normalement du monde avec le groupe, à jouer des matchs et même à marquer.
Victime d’un oubli, celui de demander à ce que Hamiti soit remis sur la liste africaine, le président kabyle en a assumé l’entière responsabilité. Mais qu’on le veuille ou non, on ne peut lui faire porter le chapeau à lui seul car la question qui reste en suspens est de savoir où étaient les dirigeants dans cette affaire. Certes, un président de club est le premier responsable, mais les dirigeants qui l’entourent sont là pour l’assister dans certaines tâches.
Ceux de la JSK, en voyant que le joueur n’a pas été libéré, devaient (et ceci est la moindre des choses) prendre attache avec le président pour lui demander s’il maintenait sa décision d’écarter Hamiti de la liste africaine.
Ça, personne ne l’a fait. Résultats des courses : la JSK a joué hier avec un attaquant de moins et en fera de même en cas de qualification pour la phase des poules.