Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs a renvoyé à mercredi 4 mai l’affaire concernant le rachat du groupe el Khabar par une des sociétés du groupe Cevital, propriété du richissime homme d’Affaire algérien Issad Rebrab.
Pour rappel, le ministère de la Communication avait introduit une action en référé auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs pour faire annuler le rachat du groupe de presse El Khabar par le groupe industriel Cévital.
Le département de Hamid Grine a fait valoir l’article 25 du code de l’Information pour exiger l’annulation de cette transaction.
« Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie », stipule l’article susdit.
Les autorités veulaient, ainsi, utiliser l’argument en question pour l’empêcher le rachat d’El Khabar par Issad Rebrab, PDg du groupe Cévital, déjà, propriétaire du quotidien Liberté.
Un argument battu en brèche par le groupe Cevital et l’entreprise El Khabar. Ces derniers ont expliqué que le quotidien Liberté Algérie, que le même ministère attribue à M. Rebrab , appartient « en réalité à une société à responsabilité limitée » (SAEC) dans laquelle l’homme d’affaires est associé mais qui n’a aucune relation avec le groupe Cevital.
Le même journal a fait remarquer que, « la société Nesprod, qui détient des actions avec 6 autres actionnaires à SPA El Khabar, n’édite aucun autre média ». M. Rebrab participe ainsi dans le capital de la SAEC en tant que personne physique, en tant qu’associé.
El Khabar a aussi dénoncé « la tentative du ministère de tromper l’opinion publique » sur la manière dont cette transaction a été effectuée entre les deux parties.
Le syndicat d’entreprise a abondé dans le même sens en affirmant qu’il ne s’opposait nullement au rachat de l’entreprise par la filière du groupe Cevital.