La thèse de « l’acte prémédité » dans l’assassinat du joueur camerounais de la JS Kabylie, Albert Ébossé , « est complètement à écarter », a déclaré Mohamed Tahmi, ministre algérien des Sport, rapporté aujourd’hui 23 décembre, rapporte l’Agence de Presse Algérienne (APS).
La thèse de « l’acte prémédité », martelée par l’avocat français Jean-Jacques Bertrand, représentant de la famille du défunt camerounais, « est à écarter », puisque « les joueurs présents dans le stade étaient tous visés par des projectiles », a estimé le ministre des Sports dans une émission à la radio nationale chaîne III.
« Nous avons reçu une enquête administrative qui évoque un homicide involontaire. Les joueurs présents dans le stade étaient tous visés par des projectiles. La thèse de l’acte prémédité est donc à écarter », a-t-il dit.
Mohamed Tahmi a de nouveau prcisé que l’affaire de l’assassinat du joueur Camerounais « est à présent entre les mains de la justice, qui va déterminer les responsabilités qui seront par la suite assumées par les parties concernées. »
A la mi-décembre, l’affaire Ébossé a connu un rebondissement déconcertant. Rapport d’autopsie en mains, l’avocat français Jean-Jacques Bertrand a démenti la thèse officielle des autorités algériennes, selon laquelle un projectile lancé des tribunes par les supporteurs a tué le buteur Camerounais.
Le représentant de la famille Ébossé a pointé du doigt « la passivité » de la justice algérienne qui « veut étouffer l’affaire », avant d’affirmer que le joueur fut « froidement assassiné » dans les vestiaires en se référant aux blessures constatées par le rapport d’autopsie du médecin légiste Moune André.