L’Algérie a surpris les occidentaux par la rapidité et l’extrême secret de son intervention militaire sur le site gazier d’Aïn Amenas. Certaines capitales occidentales se sont empressées depuis d’exprimer leur désaveu à cette opération unilatérale d’Alger sur son propre sol et en sont à réclamer des éclaircissements en lieu et place d’approuver la démarche Algérienne.
Le Japon avait même demandé l’arrêt immédiat des opérations en cours au nom de la sauvegarde de ses ressortissants. Toute la presse avait dans un premier temps insisté sur l’importance du nombre d’étrangers de toutes nationalités travaillant sur ce complexe gazier, ce qui laissait supposer que les autorités Algériennes devaient agir avec doigté et en étroite concertation avec les gouvernements concernés.
La rapide d’action des forces de sécurité Algérienne contre le commando preneur d’otages a contrarié selon certaines sources le timing d’une opération occidentale qui devait s’inscrire dans la durée et permettre l’internationalisation du conflit au sahel en l’étendant au territoire Algérien. Les preneurs d’otages seraient selon cette source des moyen-orientaux accompagnés d’occidentaux et l’opération planifiée par des franco-israeliens dans le but de faire remarquer l’incapacité algérienne à réduire les foyers terroristes. La négociation dans la durée servait en fait à accréditer la thèse de l’incompétence des autorités Algériennes.
Hormis l’accompagnement logistique, toutes les chancelleries occidentales ont refusé d’envoyer des troupes en soutien à la France au Mali alors que celle-ci est membre de l’OTAN dont la charte implique l’intervention automatique de ses alliés en cas de problème, il s’agissait donc d’impliquer par la diversité des otages les autres nations dans le projet de balkanisation du sahel de l’Egypte à la Mauritanie en passant par l’Algérie, pays qui n’a pas connu son printemps au grand dam de ses instigateurs.
La multiplication des actions terroristes contre des sociétés conjointes en Algérie comme annoncé aujourd’hui par le chef d’un groupuscule terroriste ouvre la voie à l’ingérence d’autres forces étrangères afin de sécuriser leur nationaux. La politique armée des petits pas a remplacé celle du pilonnage mais l’objectif reste le même, l’accaparement des toutes les ressources énergétiques et minières de l’Afrique du Nord au bénéfice des multinationales du crime et du désordre via les marionnettes politiciennes.
L’Algérie vient de démontrer qu’elle entend rester souveraine sur son territoire par la non négociation lors de prises d’otages et a fait échec à un plan bien huilé qui devait la faire glisser vers le chaos lentement mais sûrement sans que personne ne s’aperçoive qu’elle est attaquée par les mêmes qui ont oeuvrés en Libye et en Syrie.
MF/APA/Agences