Visiblement les choses n’avancent pas dans l’affaire dite du général Abdelkader Ait Ouarabi alias Hassan, ce dont se plaint son avocat Mokrane Ait Larbi qui s’en remet à la presse pour se plaindre de cet état de fait. « Depuis ma constitution pour défendre les droits du général Hassan, détenu depuis le 28 août, aucune ordonnance rendue par le juge militaire ne m’a été notifiée pour exercer les voies de recours conformément à la loi », dit-il, dans une déclaration.
L’avocat cite sa demande de mise en liberté qui a été rejetée. L’avocat note une autre anomalie, à savoir le fait que « le vice-ministre de la défense a désigné le tribunal militaire d’Oran comme juridiction compétente, ordonné le dessaisissement du tribunal de Blida et le transfert du Général Hassan et son dossier à Oran ». Pour autant maitre Ait Larbi dit ne pas avoir encore reçu de notification officielle.
« Même en temps de guerre, les ordonnances de la justice militaire sont notifiées à l’avocat de l’inculpé, conformément à l’article 96 du Code de justice militaire. »écrit-il en citant cet article 96 qui stipule la chose suivante « En temps de guerre, l’avis qui doit être donné au conseil de l’inculpé de toute ordonnance intervenue, pourra être par lettre missive ou par tout autre moyen ».
Tout en dénonçant ces pratiques qui sont, selon lui d’ « un autre âge », l’avocat du général Hassan exige « le respect des droits de la défense dans cette affaire » et déclare poursuivre sa mission « sans complaisance, dans le cadre de la loi ».
