Affaire du Gaz algérien vendu au Maroc : l’Espagne répond à l’Algérie

Affaire du Gaz algérien vendu au Maroc : l’Espagne répond à l’Algérie

Nouvel épisode dans la série des tensions entre l’Algérie et l’Espagne. Après avoir exprimé indirectement son intention de vendre du Gaz au Maroc, Madrid s’est aujourd’hui rétracté au lendemain des mises en garde lancées par Alger, menaçant de rompre le contrat de Gaz.

En effet, c’est par le biais du ministère de la Transition écologique que le gouvernement espagnol a réagi aux menaces de l’Algérie, en que le gaz qui sera livré au Maroc ne sera pas d’origine algérienne.

« En aucun cas le gaz acquis par le Maroc ne sera d’origine algérienne. L’activation de ce mécanisme a été discutée avec l’Algérie ces derniers mois et communiquée aujourd’hui au ministre algérien de l’Énergie », a précisé le ministère espagnol de la Transition.

« Pas de Gaz algérien aux Maroc »

Il convient de rappeler que l’Espagne s’était convenue avec l’Algérie de ne pas vendre le Gaz algérien au Maroc. Une condition imposée par Alger lors du renouvèlement du contrat de livraison signé fin 2021.

Pas plus tard qu’hier, le ministre de l’Énergie et des mines, Mohamed Arkab, a lancé des mises en garde à Madrid, en lui rappelant la clause du contrat interdisant la vente du Gaz Algérien au Maroc.

« Tout acheminement de gaz naturel algérien livré à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols », a lancé le ministre Arkab via un communiqué.