Après son report le 9 décembre dernier, l’affaire opposant l’ancien directeur général de la chaîne de télévision publique en Tamazight à trois femmes journalistes de la même chaîne pour harcèlement sexuel, a été à nouveau examinée par la justice ce dimanche.
Jugé en appel devant la cour d’Alger, le procès a vu la réclamation par le représentant du ministère public de l’aggravation de la peine déjà prononcée à l’encontre du prévenu, a appris Algérie1 de sources judiciaires. Le verdict a été mis en délibéré pour le 6 janvier prochain.
Pour rappel, en première instance, le DG de la chaîne 4 de la télévision nationale, Saïd Lamrani, âgé de 76 ans, avait été condamné, le 14 octobre dernier, par le tribunal de Sidi M’hamed à la peine de 6 mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 100.000 dinars de dommages et intérêts. Mais les plaignantes avaient décidé de faire appel en jugeant “légère” la peine prononcée.
La direction générale de l’entreprise nationale de la télévision avait alors pris la décision de le suspendre de ses fonctions à l’annonce du premier verdict.
