Affaire du couffin de ramadhan a frenda (Tiaret) : le P/apc et ses acolytes devant la police

Affaire du couffin de ramadhan a frenda (Tiaret) : le P/apc et ses acolytes devant la police

Pour l’heure, l’enquête suit toujours son cours, et de source généralement bien informée, l’on apprend que plusieurs personnes ont été auditionnées par les services de police judiciaire relevant de la Sûreté de daïra de Frenda dont le P/APC, 3 élus, deux fournisseurs ainsi que certains bénéficiaires du fameux couffin du Ramadhan ; et le chef du parc communal en rappelant que le wali s’est constitué en partie civile puisque la juriste a été elle aussi entendue par les enquêteurs de la police judiciaire.

Pour rappel, l’affaire dite « scandale du couffin du Ramadhan », a vu le jour suite aux correspondances adressées à M. le wali par des élus qui se sont démarqués de la gestion de l’actuel P/APC et comme il n’y a pas de fumée sans feu, l’enquête a été déclenchée et dans quelques jours, le dossier sera remis au procureur de la République près le tribunal de Frenda et il est de notoriété de rappeler à l’opinion publique que selon des sources proches de l’APC, la qualification des accusations est toujours en état « embryonnaire » et l’on avance que la procédure de l’octroi du marché est contraire au code régissant les marchés publics, ainsi que la distribution des 600 couffins qui n’a pas ciblé les vrais nécessiteux en notant que 2400 couffins ont été soigneusement distribués par les soins de la police judiciaire qui a haussé le concept de transparence à un degré très appréciable ; le P/APC et les membres de la commission sociale déclarent de leur côté qu’il n’y a aucun flou dans l’opération de distribution des 3000 couffins de ramadhan, une enveloppe de l’ordre d’un milliard et 300 millions de cts qui est revenue de droit à un fournisseur qui s’est présenté avec une procuration d’une proche alors que d’autres milieux avancent que le fournisseur de Boumerdès a été largement lésé. Pour l’heure, le bouillonnement au sein de l’APC a atteint le summum et on est à deux doigts de « l’exploitation ».

Abdelkader Berrebiha