Affaire du contrat gazier avec Sunny Hill Energy : Sonatrach réplique

Affaire du contrat gazier avec Sunny Hill Energy : Sonatrach réplique

La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a répondu ce jeudi aux accusations de la compagnie Britannique Sunny Hill Energy concernant le contrat du champ gazier d’Ain Tsila.

La compagnie Britannique Sunny Hill Energy a publié ce jeudi matin un communiqué dans lequel elle accuse Sonatrach de mettre fin aux intérêts qu’elle détient via sa filiale à Petroceltic dans le champ gazier d’Ain Tsila, dans le sud-est de l’Algérie, tout en la menaçant de poursuite en justice. En effet, Sunny Hill Energy demande un dédommagement d’un million de dollars.

La réponse n’a pas tardé à venir de la part de Sonatrach, puisque quelques heures après, la compagnie nationale a répliqué avec un communiqué, dans lequel elle a tenu à apporter des précisions quant à la résiliation du contrat.

« Sonatrach a procédé en date du 12 avril 2021 à la résiliation du contrat pour la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures sur le périmètre Isarène (blocs 228 et 229a), conclu le 26 septembre 2004 avec la société Petroceltic International PLC », lit-on dans le communiqué.

Le taux de participation Petroceltic dans le projet a été réduit

Pour plus de détail, la compagnie nationale des hydrocarbures a également souligné que cette résiliation est intervenue « dans le respect du contrat et notamment des clauses qui lui reconnaissent ce droit », expliquant qu’elle « a exercé ce droit après avoir vainement demandé à Petroceltic de se conformer à ses obligations contractuelles ».

Selon la même source, « un délai est accordé à Petroceltic pour opérer le transfert des opérations pétrolières à Sonatrach », et ce, en vertu de la notification de résiliation. Sonatrach ajoute que le taux de participation de la filiale de Sunny Hill Energy a été revu à la baisse atteignant les 38,25%, alors qu’il avait été à hauteur de 75% à la signature du contrat.

La compagnie nationale a également tenu à signaler que « le plan de développement de ce périmètre a été approuvé en 2012 pour une mise en service en 2017 avec un niveau de production de 10 millions m3 par jour de gaz, 17 milles barils par jour des GPL et 11,5 milles barils par jour de Condensat ».