En effet, lors de la séance d’entraînement de lundi, les supporters ont débarqué à l’annexe du 5-Juillet pour stopper ladite séance et exiger des joueurs de ne pas faire le déplacement à El-Harrach pour le compte de la dernière journée du championnat. Ces derniers sont ensuite passés au siège du club sis à El-Achour où ils ont reçu des garanties de la part d’Amrouche que l’équipe n’ira pas jouer à Mohamadia.
Puis, les évènements se sont succédé puisque les hauts responsables de Sonatrach ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Ils se sont réunis en urgence afin de trouver une solution. Sonatrach a par la suite ordonné à ses joueurs de se préparer pour jouer la rencontre. Ils décident alors d’envoyer des SMS à chaque élément pour lui communiquer la décision, l’heure et le lieu du regroupement.
Rendez-vous au Sheraton, pourquoi ?
C’est ainsi que chaque joueur a reçu un SMS hier dans la matinée. Dans ledit message, les joueurs sont priés de rejoindre au plus vite l’hôtel Sheraton à l’ouest d’Alger pour la mise au vert avant le départ à El-Harrach. Cependant, une question revient avec insistance, pourquoi les responsables du MCA ont choisi cet hôtel situé à 50 km d’El-Harrach ? D’habitude, les dirigeants réservaient tout le temps soit au Hilton soit au Mercure et rarement à El-Aurassi en plein centre d’Alger. Cependant, pour cette rencontre on délocalise complètement le lieu de la mise au vert.
Cette situation n’a fait qu’empirer au fur et à mesure que le temps passait puisque des supporters ont commencé à arriver à l’hôtel. En effet, aussitôt arrivé, les joueurs ont vu que les supporters étaient déjà là. Là aussi, l’interrogation est pertinente. Comment les supporters ont-ils pu savoir que les joueurs étaient à cet hôtel précis ? Y a-t-il un mouchard qui les a informés ? Malheureusement, nul ne le sait, mais tous le devine, parce que les mouchards sont connus de tous dans le groupe.
Qui est derrière ce complot ?
Dans cette série de faits, le président du conseil d’administration, Kamel Amrouche, est au banc des accusés. Ce dernier, qui a tenu un double langage, est aussi à blâmer. Il est à blâmer parce qu’avec les responsables de Sonatrach il use d’un langage et avec les joueurs c’en est tout un autre qu’il utilise. En effet, à 14h30, le président informe les joueurs que c’est l’heure de monter dans le bus pour prendre la direction d’El-Harrach, ce à quoi les supporters ont opposé un niet catégorique. Devant ce énième rebondissement, le patron de la SSPA/le Doyen capitule et vers les coups de 15h il annonce que le déplacement est annulé et que les joueurs n’iront pas à El-Harrach. De plus, il se murmure aussi que certains joueurs fidèles à l’ex-coordinateur de la section football du club, Omar Ghrib, ont fait pression pour ne pas jouer le match d’autant plus qu’ils n’avaient pas du tout l’intention d’effectuer le déplacement. Alors pourquoi tout annuler du moment que tout était prêt pour que le MCA fasse le déplacement à El-Harrach. En tout cas, dans toute cette affaire, seul le vieux club de la Capitale en sort perdant. Triste fin.
M. Z.
Il débute très mal sa mission
Kaoua a mal géré la crise
Par Amina Zerrouki
Lundi, le Mouloudia d’Alger a vécu une journée pas comme les autres, une journée qui fera date. Des supporters investissent le lieu de l’entraînement, ils interdisent aux joueurs de s’entraîner. Au lieu de faire appel à la force publique et envoyer ses joueurs à l’hôtel en attendant la décision finale du conseil d’administration, Abdenour Kaoua leur ordonne de rentrer chez eux. C’est le début d’un épisode qui va noircir un peu plus le tableau du Mouloudia. Pour une première mission, Kaoua est passé à côté.
Après que les supporters sont passés au 5-Juillet et à El-Achour afin de faire savoir aux joueurs qu’ils sont pour le boycott, le président du conseil d’administration Kamel Amrouche a provoqué une réunion afin d’étudier la question. Entre-temps, le premier responsable du côté technique, Abdenour Kaoua qui se devait de protéger l’équipe en la maintenant loin de ces problèmes, celui-ci va faire tout le contraire. Kaoua invité les joueurs à rentrer chez eux. Certains allaient même rejoindre leurs familles en dehors d’Alger, croyant que le match n’allait pas se jouer. Mais, les joueurs plus responsables que leur responsables ont discuté entre eux et ont demandé à ceux qui parmi eux habite loin d’Alger de rester prêts parce qu’il était possible que le match se joue. Chose que le Mouloudia d’Alger aurait évité si Kaoua avait assuré dans son rôle de premier responsable technique, car c’est lui le relais entre l’équipe et l’administration. Sauver une première fois par ses joueurs, une fois que la décision d’aller à El Harrach pour jouer, Kaoua va leur demander de se sont rencontrer mardi à midi à l’hôtel Sheraton pour ensuite prendre la route pour El Harrach. Or, il aurait été plus sage de réunir les joueurs dans hôtel proche du stade Lavigerie (il y en a trois à proximité, le Merciure, l’Ibis et le Hilton). Ce que Kaoua n’a pas fait, malheureusement. Si le responsable qu’est Kaoua avait pris le soin de protéger l’équipe en la mettant au Hilton par exemple, il aurait eu au moins la certitude que les supporters du Mouloudia ne serait jamais venus à cet hôtel, si proche… d’El Harrach pour menacer les joueurs. Il suffisait juste un peu de jugeote, pas plus.
Z.
La décision de jouer a été prise la veille du match
La rue a eu le dernier mot le jour J
Une réunion d’urgence a eu lieu lundi dernier entre les membres du CA, où il a été décidé que le Mouloudia d’Alger ne boycotterait pas le match d’El Harrach. Mais, il y a eu d’autres points évoqués comme faire en sorte de ne plus revivre ce genre de situation.
Les membres du conseil d’administration ont décidé que le boycott n’était pas la meilleure chose à faire, surtout que le club vient de subir de lourdes sanctions, et personne au Mouloudia d’Alger ne voudrait revivre ce même scénario et, donc, les membres à l’unanimité ont voté pour aller jouer le match à El-Harrach. L’occasion de voir tous les membres réunis, il y a eu d’autres points évoqués, tels que l’avenir du club, où il a été décidé de tout mettre en œuvre pour préserver la bonne image du club, de montrer à tout le monde que le Mouloudia d’Alger s’est bien professionnalisé. Les membres ont aussi parlé des projets qu’il faut entamer pour que le club assure tout ce qu’il faut, comme les clubs professionnels. Mais, le dossier où les membres ont pris beaucoup de temps pour boucler n’est autre que cette affaire de boycott. Les membres ont décidé de ne pas céder à la pression de la rue et de faire en sorte que le club joue et évite d’avoir sur le dos une défalcation de trois points et peut-être d’autres sanctions. Ainsi, la décision a été prise dans la soirée de lundi que le MCA se présentera à Mohammadia pour affronter l’USMH. Cependant, le lendemain et devant une grosse pression, le MCA a cédé à la décision de la rue et les joueurs se sont retrouvés contraints de rester au Sheraton, au moment où les Harrachis étaient au 1er-Novembre…
A. Z.
Quand le MCA cède à la rue
Cette dernière journée du championnat aura connu une grosse pression, pas par rapport à l’enjeu du derby, car dans la maison des Vert et Rouge, la pression était grande, surtout que les fans insistaient sur le boycott. Les joueurs entre deux feux ne savaient plus où se tourner. Entre menaces et rage, les Vert et Rouge n’avaient plus le goût de jouer. Et la rue a eu le dernier mot, puisque le MCA n’était pas présent hier à El-Harrach.
La veille du derby, les Vert et Rouge l’ont passée chez eux. Ils n’ont pas eu de mise au vert et donc croyaient que le boycott était bel et bien maintenu, mais dans la matinée d’hier, les camarades de Bouguèche ont tous reçu des SMS les sommant de se présenter à l’hôtel Sheraton à midi. Ce n’était pas seulement les 18 convoqués pour le derby, mais tout le groupe. Les joueurs étaient présents à l’heure du rendez-vous. Ils ont trouvé Kaoua qui était là à l’accueil. A 12h30, Kaoua demande aux joueurs de passer au restaurant. Le groupe mange dans la sérénité puis, ils seront conduits à la salle de réunion afin de discuter. Kaoua et Rafik Hadj Ahmed attendaient la venue d’Amrouche pour tenir un discours aux joueurs. Mais, le président ne vient pas.
Une dizaine de voitures devant Raïs Hamidou
Les supporters mis à part le comité des supporters qui a eu accès à l’hôtel Sheraton, les autres ont attendu à un km de l’hôtel et précisément devant la boîte de nuit Raïs Hamidou. Car, ils ont eu vent que l’entrée était interdite. Ces supporters ont décidé de tout mettre en œuvre pour barrer la route aux Mouloudéens et faire tout ce qu’il faut pour assurer le boycott, surtout qu’ils ont eu vent que la direction du Mouloudia d’Alger avait décidé de jouer.
L’escorte à 14h pour partir à El-Harrach arrive
Les joueurs, ne sachant pas s’ils joueront ou pas, attendaient le verdict jusqu’à qu’ils constatent l’arrivée de l’escorte qui assurera la sécurité du bus jusqu’à qu’il arrive à destination, à savoir Mohammadia pour prendre part à la dernière journée du championnat. Tout le monde craignait des dérapages. D’ailleurs, même les joueurs qui avaient peur de voir leurs voitures être dégradées ont garé leurs véhicules à Staouali.
15h, Amrouche arrive enfin
« Montez dans le bus maintenant »
Le président du conseil d’administration, Kamel Amrouche, arrive à la salle des réunions où se trouvaient les Vert et Rouge et leur demande de monter dans le bus et que tout a été mis en place afin d’assurer leur sécurité. D’ailleurs, il leur dira : « Ne craignez rien, montez dans le bus maintenant, le renfort va arriver. On ira jouer le match à El-Harrach. » Les joueurs ont pris leurs sacs et se sont précipités à la sortie de l’hôtel, mais, très vite, ils rebroussent chemin en courant, car les supporters sont venus à leur rencontre avec l’intention d’en venir aux mains pour les obliger à rentrer à l’hôtel. Devant cet état de fait, et pour la sécurité des joueurs, le président Amrouche demande aux joueurs de retourner à l’hôtel et les policiers étaient d’accord. Car la tension était grande.
16h00 : les Vert et Rouge ont pris des chambres
Le président du conseil d’administration, Kamel Amrouche, a demandé à Kaoua de demander aux joueurs d’aller dans les chambres en leur assurant qu’ils passeront la nuit et qu’aujourd’hui, il y aura une réunion d’urgence pour traiter le problème. A ce moment précis, les joueurs ont compris qu’ils n’allaient pas prendre la route pour rallier Mohammadia….
A. Z.
Des fans étaient présents pour faire pression
Ayant su que les Vert et Rouge se trouvaient à l’hôtel Sheraton, des fans se sont déplacés à l’hôtel afin de continuer leur pression pour que le MCA boycotte le derby. Le président Amrouche qui était présent à l’hôtel a tenu à les éviter pour ne pas envenimer l’atmosphère.
Certains joueurs ont reçu des menaces
Quand les joueurs sont arrivés à l’hôtel Sheraton, la discussion tournait autour du boycott. Certains racontaient qu’ils avaient reçu des menaces par des fans au cas où ces derniers iraient à El-Harrach. Les joueurs très désappointés ne comprenaient plus rien et attendaient de voir ce que leur diront les responsables qui ont préféré laisser les joueurs déjeuner en paix, avant d’entamer la discussion. Néanmoins, la majorité des joueurs avaient la rage d’y aller affronter les Harrachis pour leur montrer qu’ils ne les craignent pas.
Amrouche dépose plainte
Lundi dernier, des supporters en colère ont débarqué à El-Achour pour montrer leur colère devant le bureau d’Amrouche, quand ce dernier est arrivé devant les présents afin de leur assurer que le MCA ne jouera pas le match, certains d’entre eux en sont arrivés aux mains pour malmener le président et l’impressionner, afin qu’il cède à la pression. Le président du CA, Kamel Amrouche, a déposé plainte contre ces supporters.
Un scandale en plus pour Sonatrach
C’est honteux ce qui s’est passé hier à l’hôtel Sheraton après que les supporters du MCA aient barré la route à l’équipe qui allait jouer son derby contre l’USMH au stade de Mohammadia. C’est un autre scandale qui s’ajoute pour la firme pétrolière avec ce qui s’était passé hier à l’hôtel Sheraton où les responsables de Sonatrach n’ont pas pu maîtriser la situation. Pourtant, il n’y avait que 500 à 700 supporters en colère qui ont refusé de voir leur équipe aller à El-Harrach.
Le conseil d’administration de la SSPA qui s’est réuni avec le PDG Abdelhamid Zerguine de 17h jusqu’à 21h lundi soir est sorti avec une décision d’ordonner à l’équipe de jouer son match de la dernière journée contre l’USMH au stade de Mohammadia. Tout le monde croyait que tout était rentré dans l’ordre, mais après avoir eu l’information que l’équipe allait se déplacer à El-Harrach, des centaines de supporters se sont déplacés à l’hôtel Sheraton pour bloquer l’équipe. Vers les coups de midi, aucun responsable de Sonatrach n’était présent à l’hôtel, sauf Abdenour Kaoua et Rafik Hadj Ahmed, qui n’ont rien pu faire tant qu’ils n’ont pas été sollicités par les responsables de Sonatrach, à leur tête Kamel Amrouche, qui est arrivé à 15h comme si de rien n’était. Avec cette histoire du refus de jouer le match, Sonatrach a terni son image à cause de l’incompétence de ses responsables et, selon des sources du côté de la direction générale de la firme pétrolière, on parle d’un retrait de Sonatrach des affaires du doyen des clubs algériens. Si cela se confirme, le grand perdant, ce sera le Mouloudia d’Alger qui va continuer à manger son pain noir à cause de ses dirigeants qui n’ont rien fait pour sauver leur club qui est pris en otage depuis plusieurs années par certaines personnes qui veulent casser le Doyen et le faire disparaître de la scène footballistique. Si le retrait de Sonatrach se confirme dans les prochains jours, le Mouloudia va connaître certainement l’implosion cet été…
M. Z.
Kaoua aurait tout réglé avec lui
Charef, nouvel entraîneur du Mouloudia ?
«Le nouveau staff technique ? C’est réglé.» C’était la déclaration du nouveau manager du Mouloudia d’Alger Abdenour Kaoua avant le début de la rencontre de son équipe contre le CAB au stade du 5-Juillet. En insistant auprès de lui pour nous dévoiler l’identité du nouvel entraîneur du Mouloudia d’Alger, Abdenour a refusé en nous donnant rendez-vous à la fin du championnat.
Mais selon une source digne de foi, nous avons appris que celui qui succédera à Djamel Menad n’est autre que l’actuel entraîneur de l’USMH, Boualem Charef. Les responsables de Sonatrach avaient annoncé juste après avoir racheté la SSPA/MCA que la priorité va pour le technicien local et avaient même failli renouveler le contrat de Djamel Menad, mais l’histoire du refus des médailles a fait changer d’avis les responsables de la firme pétrolière.
Le manager général du Mouloudia d’Alger, qui a été installé récemment, a eu des instructions de ses responsables que le nouveau staff du MCA doit être local et, comme Boualem Charef est le meilleur entraîneur du pays, Abdenour Kaoua n’a pas hésité à rentrer en contact avec l’enfant d’Aïn Defla pour lui proposer de prendre la barre technique du MCA. Selon notre source, l’actuel driver des Jaune et Noir d’El-Harrach semble intéressé par le projet que veut lancer Sonatrach avec le MCA, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il aurait accepté la proposition d’Abdenour Kaoua. Les deux hommes auraient même conclu sur la durée du contrat. Selon toujours notre source, c’est un contrat objectif que paraphera Boualem Charef dans les prochains jours.
L’arrivée du technicien harrachi à la tête de la barre technique du MCA sera une très bonne affaire pour le Doyen. Mais après tout ce qui s’est passé hier à l’occasion du dernier match du championnat entre l’USMH et le MCA, où les Mouloudéens ont déclaré forfait à cause de leurs supporters qui ont menacé les joueurs de se déplacer au stade de Mohammadia pour affronter les camarades de Doukha, la venue de Charef dépendra de ce qui se passera dans les prochains jours au MCA…
M. Z.
La voiture de Besseghier saccagée
Le défenseur du MCA, Abdelkader Besseghier, a vu sa voiture, qui était garée au parking de l’hôtel Sheraton, saccagée par les supporters présents qui étaient très en colère après que les responsables de Sonatrach aient décidé de jouer le match contre l’USMH à El-Harrach. Certains joueurs de l’équipe, qui ont été informés de la présence des supporters à l’hôtel ont garé leurs voitures du côté de Staouali pour éviter de connaître le scénario de Besseghier.
Amrouche a-t-il l’étoffe pour présider le MCA ?
Par Mustapha Ouaïl
La nomination de Kamel Amrouche à la tête de l’équipe du Mouloudia d’Alger en lieu et place d’Omar Ghrib avait, un temps, fait souffler un vent de renouveau, sur le vieux club algérois. D’aucuns parmi les observateurs, excédés par les extravagances d’Omar Ghrib, ont vu dans la nomination de ce cadre de la plus grande entreprise du pays la fin de l’anarchie, de la gabegie et de la clochardisation du doyen des clubs algériens. Quelques jours plus tard, c’est la désillusion. La totale désillusion. L’anarchie est encore là, la gabegie règne en maîtresse des lieux, la clochardisation du Mouloudia est à son summum. En d’autres termes, Kamel Amrouche président du conseil d’administration du Mouloudia d’Alger n’a absolument rien changé, c’est un échec sur toute la ligne et ceux qui l’avaient parachuté à ce poste doivent eux aussi assumer les conséquences. L’homme occupe le poste le plus élevé dans la hiérarchie du club, il en devient de fait le premier responsable tant dans les bonnes, que dans les mauvaises choses. Et au jour d’aujourd’hui, force est de constater que des «choses», il n’y en a que des mauvaises. Nous ne reviendrons pas sur le triste épisode de la finale de la coupe d’Algérie qui a souillé la notoriété de ce grand club qu’est le Mouloudia et que Kamel Amrouche en assumera toutes les conséquences, si tant est, monsieur sait ce que veut dire assumer. A ce sujet, tant et tant de choses ont été dites, il ne sert plus à rien d’en remettre une couche. Ce qu’il faut dénoncer aujourd’hui, c’est la gestion de ce feuilleton du boycott. Comment un cadre supérieur de l’Etat, désigné par la toute puissante Sonatrach à la tête du club le plus populaire du pays, éprouve-t-il toutes ces difficultés à le gérer ? Il ne peut pas y avoir mille réponses à cette question, ni même pas deux d’ailleurs. Kamel Amrouche n’a pas les capacités requises pour gérer un club de football. Cela crève les yeux, ne pas s’en rendre compte c’est faire preuve d’une myopie certaine. Cela nous amène à poser cette question : Amrouche mérite t-il d’être président du Mouloudia ? La réponse est toute simple, non.
M. O.
Qui a informé les supporters que les joueurs sont au Sheraton ?
Le Mouloudia d’Alger ne s’est pas déplacé au stade Lavigerie pour affronter l’USM El-Harrach. Est-ce un scénario monté de toutes pièces ? Oui, c’est sûr. Les pièces de ce puzzle le montrent clairement. Ce qu’il faut dire tout d’abord, c’est pourquoi avoir choisi l’hôtel le plus éloigné possible d’El-Harrach ? Le Mouloudia qui, tout au long de la saison, se mettait au vert à l’hôtel Mercure, distant de neuf petits kilomètres du stade 1er-Novembre d’El-Harrach, a choisi pour ce match d’aller au Sheraton, situé à plus de trente kilomètres. Et puis, il n’y a pas que ça. Comment se fait-il que la décision d’aller se mettre au vert au Sheraton ait été prise le jour du match ? Hier matin, les joueurs ont été destinataires de SMS les invitant à rejoindre l’hôtel de Club des Pins à midi et là ils tombent nez-à-nez avec certains de leurs supporters, apparemment bien mieux informés qu’eux. Bizarre. Un gestionnaire averti aurait pris la décision d’aller se regrouper à l’hôtel Hilton qui est à deux petits kilomètres du stade Lavigerie, ce que Amrouche et Kaoua n’ont pas fait, si tant est qu’ils ont une once de pouvoir entre leurs mains. Une question se pose d’elle-même dans ce cas là. Qui a informé les supporters que les joueurs seront au Sheraton à midi ? Certains joueurs sont-ils complices ? Certainement, oui, mais ils ne sont pas les seuls. Ceux-ci sont à chercher parmi ceux qui trouvent leur compte dans le maintien de la gabegie et la clochardisation du Mouloudia. Mais il n’y a pas que les joueurs dans cette histoire. Certains nababs ayant fait main basse sur la gestion du MCA, ceux-là mêmes qui se sont sucrés sur son dos, des années durant, refusant une gestion saine et transparente, sont complices aussi. Ils disposent de relais dans l’équipe qu’ils ont actionnés à leur guise en souillant encore plus ce Mouloudia meurtri et jusqu’à preuve du contraire sans défense. N’y a avait-il pas quelqu’un qui disait tout récemment que le Mouloudia c’était lui et rien que lui ? Voyons ! Enfin, il y a aussi la complicité de ceux que la Sonatrach a investis de responsabilités au sein de ce Mouloudia et qui, aujourd’hui, ont fait preuve d’incompétence. En tous les cas, les responsables de la Sonatrach, actionnaire majoritaire dans le club, doivent creuser dans ce sens pour trouver ce qui ne va pas et constater à leur tour que le mal est trop profond au MCA…
Z.