Affaire des deux otages français et italien au Mali : Les ravisseurs repoussent l’ultimatum

Affaire des deux otages français et italien au Mali : Les ravisseurs repoussent l’ultimatum

La branche maghrébine d’Al-Qaïda a fixé un nouvel ultimatum de quelques semaines pour la libération de deux otages, français et italien, menaçant implicitement d’attenter à leur vie si elle n’obtient pas la remise en liberté de ses prisonniers retenus au Mali.

La nébuleuse islamiste n’a pas fait état des quatre autres otages européens qu’elle détient également dans le désert malien.

Le Français, Pierre Camatte, a été kidnappé par des inconnus en pleine nuit en novembre dans un hôtel de Ménaka, dans le nord-est désertique du Mali. Âgé de 61 ans, il préside une association entre la ville de Gérardmer (Vosges, est de la France où il est domicilié) et Tidarmene, localité du nord du Mali.

La branche d’Al-Qaïda avait menacé de le tuer si quatre de ses membres emprisonnés au Mali n’étaient pas libérés, avant de repousser son ultimatum, fixé initialement à la fin janvier, à une date jusqu’à présent indéterminée.

Dans un communiqué repéré vendredi sur un site Internet jihadiste par le centre américain de surveillance de sites islamistes, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) donne jusqu’au 20 février à la France et au Mali pour “satisfaire ses demandes”.

“Une fois que ce délai supplémentaire précieux sera écoulé, nous aurons fait tout ce que nous pouvons.

La France et le Mali devront assumer leur pleine responsabilité concernant la vie de celui qui a été enlevé si nos demandes ne sont pas remplies”, précise le communiqué d’Al-Qaïda.

L’organisation d’Oussama ben Laden donne, par ailleurs, au gouvernement italien jusqu’au 1er mars pour répondre à ses exigences à propos de Sergio Cicala.

Aqmi précise avoir “demandé la libération de ses prisonniers, dont les noms ont été donnés au négociateur italien, en échange de la libération de Sergio Cicala”.