Affaire des 701 kg de cocaïne: Les Etats-Unis s’en mêlent !

Affaire des 701 kg de cocaïne: Les Etats-Unis s’en mêlent !

L’affaire de la saisie le 29 mai dernier de 701 kg de cocaïne à bord d’un bateau dans le port de la ville d’Oran semble prendre de nouvelles tournures. Elle ne cesse de défrayer la chronique qui dépasse déjà les frontières.

Les Etats-Unis viennent de s’en mêler et de mettre en garde les autorités algériennes, selon une source citée par notre confrère ‘’Algérie patriotique’’ et reprise par l’agence russe ‘’Spoutnik’’. Des agents d’organismes américains (DEA, CIA) se sont déplacés à Alger et tiennent à coopérer dans cette affaire de coke.

Cette affaire de cocaïne va avoir de graves conséquences pour les personnes impliquées, même indirectement», auraient déclaré ces sources, ajoutant que les autorités américaines prenaient cette affaire très au sérieux. «Aux États-Unis, il existe une loi qui habilite différents organismes de sécurité dépendants de la CIA à poursuivre toute personne ou État qui utiliserait le dollar américain dans des transactions visant l’achat ou la vente de la cocaïne», ont affirmé ces mêmes sources. «Les réseaux de revendeurs en Amérique latine sont tous noyautés par des agents infiltrés de la CIA et des services secrets des pays sud-américains, notamment ceux de la Colombie», précise la source.
S’agissant du déplacement des agents de la DEA (Drug Enforcement Administration) et de la CIA en Algérie, la même source affirme : «Les Américains ne se sont pas déplacés à Alger juste pour s’informer, ils ont les noms des vendeurs et des acheteurs ainsi que leurs réseaux, mais pour mettre en garde les autorités algériennes sur le fait que si parmi les personnes impliquées il y avait des personnalités officielles, cela aurait des conséquences directes sur l’État algérien.» Conformément aux lois américaines extraterritoriales, ajoute-t-on, «dorénavant, les personnes impliquées et leurs complices pourraient être inquiétés par la justice américaine et pourraient alors être arrêtés dans n’importe quel pays du monde pour être jugés aux États-Unis, comme le permet la loi américaine.»