Affaire de l’USM Annaba: La LFP et la FAF de nouveau éclaboussées

Affaire de l’USM Annaba: La LFP et la FAF de nouveau éclaboussées

Kamel Mohamed

Affaire de l’USM Annaba: La LFP et la FAF de nouveau éclaboussées

La Ligue de football professionnel et la Fédération algérienne de football sont éclaboussées, une nouvelles fois, par une nouvelle affaire, à savoir : la mise en demeure envoyée par la Commission de l’éthique de la FAF à l’USM Annaba pour s’acquitter de ses dettes. Alors que le scandale du report du match USMA-JSK continue de faire des dégâts, une autre affaire est en train de couver à la FAF et de la LFP pour noircir, davantage, l’image déjà ternie des ces deux structures de football, en Algérie.

La Commission d’éthique vient de saisir la direction de l’USM Annaba et lui a accordé un délai de 15 jours, à compter du 5 novembre, pour s’acquitter de ses dettes.

Le président de l’USMAn, Zaim, a décidé de ne pas se laisser faire. Il a rappelé que la FAF lui avait accordé un délai de six mois pour payer les dettes de ses joueurs, avant de se raviser et lui mettre le couteau sur la gorge et réduire de délai à deux semaines !

Pour rappel le traitement de l’affaire de l’USMAn a été dénoncé au début de cette saison, quand la FAF avait sanctionné le CR Belouizdad en lui défalquant trois points à cause du non paiement des dettes de ses joueurs. Le RC Kouba et l’USM Harrach ont, également, été acculés pour s’acquitter de leurs dettes, alors que l’USMAn avait bénéficié d’un délai de six mois. A la FAF et à la LFP, on a expliqué que les dettes de l’USMAn remontent à 2011 et que le club ne jouissait pas du statut de professionnel, ce qui explique le délai qui lui a été accordé, contrairement aux autres clubs endettés qui évoluent en Ligues 1 et 2. Un argument qui enlisent, encore davantage, la FAF et la LFP qui n’ont pas appliqué le règlement. En interprétant à leur manière les lois qui régissent le football en Algérie, la FAF et la LFP se sont immiscées dans les prérogatives des commissions spécialisées. C’est ainsi que Annaba a bénéficié d’un traitement de faveur comparativement aux autres clubs. Aujourd’hui, la FAF et la LFP qui ont piétiné leurs propres lois, doivent assumer les conséquences désastreuses de leur manque d’expérience et leur incompétence. A ce rythme, la FAF et la LFP risquent de s’enliser dans une crise qui finira par les emporter dans ce sillage.