Affaire de la viande «Avariée» émanant du Brésil: Les explications des officiels brésiliens

Affaire de la viande «Avariée» émanant du Brésil: Les explications des officiels brésiliens

L’affaire de la viande «avariée» émanant du Brésil semble trouver son épilogue, malgré qu’elle a fait couler beaucoup d’encre dans les médias.

Mais cette foi-ci, le secrétaire chargé de la protection animale et végétale du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Approvisionnement du Brésil (Mapa), tire au clair cette affaire via un communiqué qui se veut clarificatif. Le responsable brésilien affirme que «le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Approvisionnement a pris connaissance vendredi dernier (17/03/2017), par la presse, d’une opération baptisée «Carne Fraca» dont les enquêtes, avaient été lancées il y a deux ans, sur le fondement d’une dénonciation émanant initialement d’un inspecteur fédéral de la santé animale et végétale», cette déclaration renseigne sur l’ampleur de l’affaire elle-même et les enjeux qui l’entourent.

Il abonde dans le même sens, en ajoutant que «la Police fédérale a pris plusieurs mesures – dont l’exécution de mandats de perquisition et de saisie, l’exécution d’ordres de comparution forcée, des placements en détention provisoire et des mises en garde à vue – concernant des fonctionnaires de ce ministère, des entreprises et des personnes associées», affirme-t-il.

L’Algérie et à travers ses structures compétentes avait entamé des démarches dans ce sens pour mettre un terme à cette situation qui s’ajoute comme un autre élément qui vient tarauder l’esprit des responsables de la tutelle en charge du dossier estampillé «viande avariée». Le secrétaire brésilien déclare via son communiqué que: «À la lumière de ces dénonciations et des informations diffusées dans la presse, et suite à l’examen des 377 pages de la décision de justice que reprend le dossier n° 5002951-83.2017.4.04.7000, prononcée par le 14e Tribunal fédéral de Curitiba, nous présentons ci-dessous les mesures adoptées jusqu’à présent par le Mapa, des précisions techniques sur les sujets qui ont été relayés par la presse, les actions administratives qui sont en cours, ainsi que celles qui seront mises en place pour éviter de nouveaux écarts de conduite», a-t-il précisé.

Les autorités algériennes ont fait savoir dans ce sillage, c’est-à-dire par rapport à l’affaire de «la viande avariée», que les éléments de l’inspection vétérinaire n’ont pas suspecté une situation pareille quant à la viande brésilienne qui est entrée sur nos territoires. Néanmoins, le porte-parole du la tutelle brésilienne de l’agriculture, de l’élevage et de l’approvisionnement souligne que: «Afin de rassurer les consommateurs brésiliens, outre les mesures qui ont été prises à l’égard des trois établissements cités ci-dessus, des équipes de contrôle ont été désignées pour vérifier si des irrégularités avaient eu lieu dans 18 sites visés dans l’opération ‘Carne Fraca ».

Des échantillons seront prélevés dans le cadre de ces actions d’inspection et seront acheminés vers les laboratoires du réseau officiel du ministère, qui accorderont une attention particulière aux produits mentionnés dans les enquêtes», a-t-il indiqué. C’est le résultat qui a été réalisé grâce à des analyses effectuées dans le cadre de la mise en oeuvre de l’opération de police susmentionnée qui ont été demandés à la circonscription judiciaire du Paraná – 14e Tribunal fédéral, comme l’a bien indiqué le communiqué. Le communiqué tranche le cas de question qui relève de la souveraineté et de la sécurité alimentaire et aussi il y va de la crédibilité du marché brésilien qui se voit écorné par cette affaire, voire un scandale.

D’ailleurs, c’est ce qui ressort de cette déclaration émise par le représentant du Brésil dans ce domaine, il indique que: «Nous confirmons aux partenaires commerciaux du Brésil la solidité du système national d’inspection de produits d’origine animale, des notes ont été adressées aux autorités sanitaires étrangères, les informant de la nature de l’enquête en cours et des mesures adoptées par le ministère», a-t-il mentionné. L’Algérie se doit d’être vigilante et prudente même si aujourd’hui cette affaire vient d’être dissipée par des éclaircissements avec preuves à l’appui des responsables brésiliens, surtout que le Ramadhan est à nos portes. Il ne faut pas badiner avec la sécurité alimentaire de nos citoyens!!