Affaire de la FAF : Amara revient avec de nouvelles révélations

Affaire de la FAF : Amara revient avec de nouvelles révélations

Le désormais ex-président de la fédération algérienne de football Charaf-Eddine Amara a accordé une interview exclusive au site « DZ news». Une interview dans laquelle il a parlé de plusieurs sujets et a eu l’occasion pour éclaircir l’opinion publique.

Il affirme que son départ doit être d’une manière légale. «Ce que j’ai fait c’est annoncé ma démission en confirmant aussi mon retrait des affaires de la FAF. J’ai fait cette annonce rapidement après l’élimination de l’équipe nationale du Mondial 2022. J’ai assumé mes responsabilités jusqu’au bout et j’ai annoncé ma démission aux médias. Je ne suis jamais revenu sur ma démission, seulement, sur le plan légal, je dois présenter ma démission aux membres de l’assemblée générale qui m’a élu. Je ne serai pas le seul à partir, mais ce sera un départ collectif du bureau fédéral, conformément aux statuts de la FAF. On ne doit pas imposer l’actuel bureau au futur président», dira-t-il d’emblée.

Visiblement, Amara aurait été trahi par les membres du bureau fédéral. Ces derniers, l’auraient poussé à présenter sa démission juste pour leurs intérêts personnels. «Lorsque je m’étais porté candidat pour la présidence de la FAF, il y avait aussi Hamza Benyacine et Amar Bahloul et chacun d’entre nous avait une liste de son bureau. Nous nous étions mis d’accord pour faire une alliance et j’étais élu président. Mais par la suite, et au fil du temps, j’ai constaté que chacun ne pense qu’à ses intérêts personnels. D’ailleurs, juste après ma démission, ils ont commencé à faire les différentes désignations, comme si ils se partageaient un héritage. », confia-t-il.

Poursuivant sa déclaration, il ajoute : «Effectivement, j’ai reçu un appel du président de la Fifa et celui de la CAF. Ils voulaient savoir les raisons de ma démission car ils savent bien que je ne suis pas le premier responsable de l’échec de la qualification pour la prochaine coupe du monde. ».

Recours à la FIFA

L’un des sujets qui fait l’actualité, c’est le recours introduit par la FAF à la FIFA. Amara affirme que le match Algérie-Cameroun ne devrait pas être rejoué. «On n’est pas des vendeurs de rêves, le match Algérie-Cameroun ne devrait pas être rejoué. Certes, on a introduit un recours à la Fifa après avoir constaté des erreurs d’arbitrage qui ont impacté le résultat de la rencontre. Apparemment, seul l’arbitre Gambien devrait être sanctionné. », a-t-il indiqué.

Rappelons que la Fifa va étudier le recours le FAF le 21 avril prochain.

La VAR au stade Mustapha Tchaker

Charaf-Eddine Amara a également abordé le sujet de la VAR du match Algérie-Cameroun, très critiquée en raison des erreurs commises.

Pour l’ex-président de la FAF, “la haute instance fédérale détient un contrat qui lie la Fifa et la CAF à une société spécialiste de la VAR. Par conséquent, nous n’avons rien à voir avec la VAR. Je ne peux pas confirmer ce qui se dit ici et là, que les images arrivaient en retard à la chambre de la VAR. Il s’agit, quand-même, d’une société qui a couvert beaucoup de matchs”, a-t-il déclaré.

Avenir de Belmadi

Avant de conclure, le désormais ex-président de la FAF évoque l’avenir du sélectionneur national Djamel Belmadi.

«On a discuté juste après la fin du match face au Cameroun. On a également eu une discussion par la suite. Il est abattu et c’est la raison pour laquelle il a demandé un temps de réflexion avant de trancher sur son avenir. Personnellement, je souhaite qu’il reste. D’importantes échéances attendent la sélection nationale et la stabilité est un facteur très important pour revenir en force. », a-t-il conclu.