Affaire de la cité bois des pins à Hydra,La tension persiste

Affaire de la cité bois des pins à Hydra,La tension persiste

Une affaire qui dure, dure, dure…

Les habitants sont déterminés à poursuivre le combat contre le crime écologique qui a ciblé leur jardin.

A la cité Bois des Pins de Hydra à Alger, la tension persiste toujours. La forte présence des forces antiémeute irrite les habitants. La poursuite des travaux de construction du parking automobile les achève.

Depuis le 10 juillet dernier, date du début des travaux, plusieurs affrontements violents ont opposé les forces de l’ordre aux habitants.

Ces derniers se sont soulevés pour défendre le jardin sur lequel est implanté le projet. Ils ont également déposé une plainte en référé, contre la wilaya d’Alger et la mairie d’Hydra pour demander l’arrêt des travaux. L’audience concernant cette affaire a été encore une fois reportée, avant-hier, par le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs au 15 août prochain. Selon Abdelghani M’henni, porte-parole du comité des sages de la cité, l’affaire sera soumise à la délibération ce 15 août et le verdict pourra tomber dans les heures qui suivent.

Notre interlocuteur dit avoir souhaité que la justice ait déjà statué pour ne pas en arriver là.

Le procès d’avant-hier s’est déroulé, selon des témoins, en présence d’une foule nombreuse, venue soutenir la cause des habitants de la cité Bois des Pins dans leur combat contre le massacre d’un espace vert. Parmi les présents, M. M’henni cite une forte délégation du RCD, un député du PT, des représentants du FFS et des moudjahidate.

Concernant sa propre affaire, notre interlocuteur a indiqué que son procès et celui de Sofiane Ayada, habitant de la cité, est prévu pour le 2 novembre prochain au niveau du tribunal pénal de Bir Mourad Raïs.

Lors des affrontements du jeudi 4 août dernier, M. M’henni a été grièvement blessé et interpellé par les services de sécurité. Il s’en est sorti avec plusieurs points de suture et un certificat médical de 14 jours d’incapacité physique.

De plus, il a été retenu durant trois jours dans le commissariat. Une fois libéré, le concerné a déposé plainte contre la police pour agression et blessure. Le procès des autres prévenus, interpellés lors des affrontements du 10 juillet dernier, est prévu, quant à lui, le 6 octobre prochain. Mais, en attendant, les habitants sont déterminés à poursuivre le combat contre le crime écologique qui a ciblé leur jardin.