Le procureur de la République du pôle judiciaire du tribunal d’Alger a introduit aujourd’hui des appels concernant les accusés relaxés dans l’affaire de détournement de deniers publics à la station d’essence Naftal du Caroubier, dans la banlieue algéroise.
Le procureur sollicite la révision des sentences prononcées par la présidente chargée du dossier car il estime que les mis en cause (des agents de sécurité), ont une part de responsabilité dans le scandale ayant secoué cette entreprise.
Les accusés étaient poursuivis pour, entre autres, complicité dans le trafic d’essence et détournement de deniers publics. La juge a conclu que la responsabilité pénale ne leur incombait pas car ils n’ont fait qu’exécuter les ordres de leurs chefs hiérarchiques à savoir le responsable de la sécurité interne et les chefs de groupes.
D’autre part, les avocats de la défense constitués par les inculpés condamnés dans cette affaire ont introduit aujourd’hui des appels et ce dans l’objectif obtenir la révision des peines prononcées contre eux. La présidente du pôle judiciaire du tribunal d’Alger a rendu hier (mercredi), des verdicts allant de trois à sept ans de prison ferme, contre 21 inculpés.
Ces derniers ont été reconnus coupables de plusieurs chefs d’inculpation, notamment détournement de deniers publics, faux et usage de faux dans des documents administratifs et comptables. Cinq agents de sécurité ont été relaxés sur décision de la juge.
T.H
