Affaire de corruption à la BADR: La cour d’appel réduit les peines

Affaire de corruption à la BADR: La cour d’appel réduit les peines

La cour d’appel d’Alger a atténué mercredi les peines prononcées, en 2006, par le tribunal de première instance de Bir Mourad Raïs contre neuf cadres de la banque BADR et du groupe DIGIMEX, impliqués dans une affaire de détournement en 2005 d’une somme de 12 milliards DA de l’agence BADR de Birkhadem (Alger). Les peines de prison ferme, qui étaient de 2 à 8 ans, passent à des peines de 2 à 6 ans.

Ainsi, le juge Benkharchi Omar a diminué la peine de 8 ans de prison ferme à une peine de 6 ans de prison ferme contre quatre condamnés qui sont les nommés Boukhari Hamou, directeur régional de la BADR, Benkharfisse Lakhdar, chargé de la compensation à la BADR, Saai Mustapha directeur adjoint de l’agence BADR de Birkhadem et ZidouneYoucef gérant du groupe DIGIMEX. La même instance a par ailleurs confirmé les peines de deux ans de prison ferme prononcées contre cinq autres inculpés, à savoir Ouahrani Sid Ahmed, chef de service caisse à l’agence BADR de Birkhadem, Zahi Réda, Bouabdallah Messaoud, Gassasse Boualem et Bouamra Rabah, tous propriétaires de sociétés fictives.

Selon l’arrêt de renvoi, les services de sécurité avaient reçu une plainte de la direction de la BADR (Banque de l’agriculture et du développement rural) sur l’existence d’opérations « douteuses » à l’agence de Birkhadem et à la direction générale au profit du groupe DIGIMEX et ses trois sociétés spécialisées, selon le groupe, dans l’importation et l’exportation de céréales. Le détournement des fonds s’est effectué par le biais de lettres de change et de chèques fictifs au profit des trois sociétés inexistantes sans qu’aucune transaction commerciale n’ait été réalisée. Ces sociétés ont également bénéficié de plusieurs crédits, certains octroyés sans dossiers ou garanties effectives et légales.

LG Algérie