Affaire corruption : réduction de peine pour Temmar et Kouninef

Affaire corruption : réduction de peine pour Temmar et Kouninef

La cour d’Alger a infligé une peine de quatre ans de prison et une amende de 300 000 dinars à l’ancien ministre du logement, Abdelwahid Temmar, pour une affaire de corruption dans le domaine de l’immobilier.

Cette même Cour a décidé de réduire la peine pour l’accusé Fares Sellal, de 3 ans à deux ans de prison, la même peine a été infligée aux hommes d’affaires Tarik Noah Kouninef et Abdelmalek Sahraoui.

En outre, le juge a confirmé l’acquittement pour l’ancien directeur de la résidence de l’État, Hamid Melzi, tandis que les peines prononcées par le Cour varient entre 18 mois, des peines de prison avec sursis et l’acquittement des autres accusés, qui ont été condamnés devant la Cour de Première Instance du Pôle Financier et Économique de Sidi M’hamed, avec des peines allant de deux à trois ans.

La Cour d’Alger avait requis, le lundi 27 juin 2022, différentes peines de prison contre les accusés dans cette affaire de corruption. Parmi eux se trouvent des hommes d’affaires et des fils d’anciens fonctionnaires et cadres d’Etat. À leur tête l‘ancien ministre du Logement, Abdelwahid Temmar. Mais aussi M. Fayçal, L. Abderrahmane, L. Bachir et l’investisseur, Sahraoui Abdelmalek. Ainsi que l’ancien président du FCE, Ali Haddad, détenu à la prison de Tazoult à Batna, et Fares Sellal, fils de l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, .

Temmar déjà condamné dans la même affaire par le tribunal de Sidi M’Hamed

Le 31 mars 2022, le verdict était tombé, le juge du pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed avait prononcé une peine de 6 ans de prison et 300 000 dinars d’amende contre l’ancien ministre du Logement, Abdelwahid Temmar, ce dernier avait aussi été privé du droit de se présenter dans le cas des affaires immobilières dans la wilaya de Mostaganem.

Il avait également condamné les hommes d’affaires Tarek Noah Kouninef, Ali Haddad, Abdelmalek Sahraoui et Fares Sellal, à trois ans de prison assortis d’une amende de 100 000 dinars.

Le tribunal avait acquitté l’ancien directeur de résidence de l’État, Hamid Melzi, tandis que les peines prononcées par le juge pénal économique et financier, contre le reste des accusés, variaient entre deux et trois ans de prison.