Affaire Boukhari Chani: le verdict reporté à une date ultérieure

Affaire Boukhari Chani: le verdict reporté à une date ultérieure

Le verdict dans l’affaire de malversation dans laquelle sont impliqués l’ancien conseiller du P-DG d’Algérie Télécom, Mohamed Boukhari et l’homme d’affaires algéro-luxembourgeois, Chani Mejdoub ainsi que deux sociétés chinoises a été reporté à une date ultérieure, a-t-on appris jeudi auprès de la Cour d’appel d’Alger.

L’affaire a été reportée en raison de sa coïncidence avec la fête du nouvel an de l’hégire 1437, selon la même source, ajoutant que tous les procès censés se déroulés en ce jeudi ont été également ajournés.

Le parquet général avait requis lors du déroulement du procès qui avait eu lieu quinze jours auparavant une peine d’emprisonnement ferme de 18 ans à l’encontre de Mohamed Boukhari et Chani Mejdoub, tous deux poursuivis pour corruption, confirmant ainsi la peine prononcée en 2012 par le pôle judicaire de Sidi M’hamed (première instance).

Le parquet général avait également requis la confirmation de la peine prononcée en première instance à l’encontre des deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et Huawei Algérie de trois années d’interdiction de soumission aux marchés publics.

La défense avait plaidé de son côté la prescription de l’action publique ainsi que la nullité des procédures de poursuite » arguant que les faits reprochés à leurs clients se sont déroulés en 2003 et que la loi qui devait être appliquée à leur encontre était le code pénal et non la loi de lutte contre la corruption datant de 2006.

 » La non rétroactivité des lois relève de l’ordre public », a expliqué Me Kamel Maachou soulignant que l’arrêt de la cour suprême qui avait décidé de rejuger les inculpés avait reconnu dans ses attendus qu’il y avait effectivement une prescription des faits reprochés aux accusés ».