Affaire Benbouzid – Bekkat Berkani : le ministre porte plainte

Affaire Benbouzid – Bekkat Berkani : le ministre porte plainte

Alors que les deux hommes ont été en désaccord depuis déjà un certain temps, le conflit entre le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid et le président du Conseil de l’Ordre des médecins, le Pr Mohamed Bekkat Berkani vient de connaitre un nouveau revirement.

En effet, le 26 mai dernier, le ministre de la Santé a passé à l’action en portant plainte contre le Pr Mohamed Bekkat Berkani devant le tribunal administratif d’Alger. L’objet de la plainte porte sur renouvellement des membres du Conseil de l’Ordre des médecins, au niveau d’une clinique à Kouba à Alger.

Le premier responsable du secteur sanitaire reproche au Pr Bekkat Berkani « de ne pas respecter le protocole sanitaire décrété contre le Covid-19 » en procédant à l’organisation des assemblées générales des sections locales pour le renouvellement des membres du Conseil de l’Ordre des médecins.

Ceci est donc intervenu au moment où la tutelle avait recommandé « les hôpitaux, plus appropriés, pour répondre aux normes du protocole sanitaire ».

Le torchon brule entre Benbouzid et Bekkat Berkani

Il convient de noter que Benbouzid et Bekkat Berkani ont été en conflit durant plusieurs semaines maintenant. Le désaccord a été en lien avec la gestion de la pandémie du Covid-19. Février dernier, les deux hommes ont été en désaccord sur l’autorisation de la prière tarawih durant le mois de Ramadan.

Le Pr Bkkat Berkani avait alors estimé que ces prières devaient être annulées pour la deuxième année consécutive en raison de la persistance de la pandémie du Covid-19, surtout avec l’apparition du variant Britannique. En réponse à cela, le ministre de la Santé avait déclaré que l’auteur de cette déclaration ne faisait plus partie du comité scientifique de suivi et de lutte contre le Covid-19 en Algérie.

De son côté, le membre du Comité scientifique avait affirmé en réponse qu’il n’avait pas été notifié de cette décision précisant que le Comité avait été nommé sur instruction du président de la République à laquelle un ministre ne peut pas déroger.