Le fils du ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, «n’est concerné ni de près ni de loin par une implication ou une poursuite judiciaire», a indiqué lundi le procureur général près la cour d’Oran qui se déclare «surpris par les allégations contenues dans un article publié lundi par le journal El Watan».
Dans ce démenti formel adressé à toutes les rédactions, le procureur général près la cour d’Oran précise que dans l’affaire de drogue évoquée par El Watan, l’inculpé est un homonyme.
«Il s’agit en effet dans le cas d’espèce du nommé Belaïz D., né le 8 mars 1971 à Bab El Assa (Tlemcen), poursuivi et détenu depuis le 1er septembre 2009 pour des infractions liées au trafic de drogue».
L’affaire a été traitée par le tribunal d’El Amria et revendiquée par le procureur général près la cour d’Oran, conformément aux dispositions du code de procédure pénale où elle est traitée par le pôle spécialisé d’Oran (renvoi devant le tribunal criminel le 4 mai 2010)