Affaire Amira Bouaroui : la justice tunisienne la condamne par contumace

Affaire Amira Bouaroui : la justice tunisienne la condamne par contumace

La militante et opposante algéro-française Amira Bouraoui, a été condamnée hier, le vendredi 24 février en son absence en Tunisie à trois mois de prison pour « entrée illégale sur le territoire tunisien », a signalé son avocat Hashem Badra. Malgré une interdiction de sortie du territoire national (ISTN), Amira Bouraoui était entrée en Tunisie le 3 février, avant d’être interpellée alors qu’elle tentait d’embarquer en direction de la capitale française.

Elle avait ensuite été placée en détention provisoire jusqu’à sa comparution le 6 février devant une juge qui avait décidé sa remise en liberté, en ajournant son dossier. La militante avait finalement pu embarquer le même jour sur un vol à destination de la France.

Arrivée en France le lundi 6 février 2023, la militante et opposante politique et journaliste franco-algérienne, Amira Bouraoui aura réussi à créer de nouvelle tensions dans les relations entre la France et l’Algérie. Cette dernière a d’abord été interpellée en Tunisie, le 3 février dernier à l’aéroport alors qu’elle souhaitait embarquer pour la France et risquait une expulsion vers l’Algérie, où elle aurait dû purger une peine de deux ans de prison. La journaliste et opposante algérienne Amira Bouraoui aura donc échappé à l’extradition vers l’Algérie depuis la Tunisie où elle avait trouvé refuge durant quelques jours.

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Après toutes ces turbulences créées, entre le rappel de l’Ambassadeur algérien en France par le Président Tebboune, mais aussi la condamnation du ministère des Affaires Etrangères, et l’annonce de l’ouverture d’une enquête annoncée par Boughali, pour mettre en lumière les dessous de cette affaire, et les accusations de l’APS contre la DGSE française.

Plusieurs personnes sous mandat dépôt dans ladite affaire Amira Bouraoui

Plusieurs personnes dont Khadidja Bouraoui, la mère de la militante et opposante devant le juge d’instruction, à Constantine après des jours de garde à vue à Annaba.

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En effet, le dimanche 19 février 2023, 5 personnes en tout selon le Comité National de la Libération des Détenus (CNLD) ont été présentées devant le juge d’instruction près du tribunal criminel (pôle pénal spécialisé) de Constantine.

Le juge d’instruction a décidé de placer la maman d’Amira, Khadidja Bouraoui, sous contrôle judiciaire. Alors que ce même juge d’instruction a décidé de placer le journaliste et rédacteur en chef du journal Le Provincial Mustapha Benjamaa, le cousin germain d’Amira Bouraoui, Kamel Bentayeb, mais aussi le journaliste et chercheur Raouf Farah et son père ainsi qu’un brigadier de la police des frontières (PAF) et le chauffeur de taxi ayant accompagné Amira Bouraoui d’Annaba vers Tunis, sous mandat de dépôt.