Affaire Ali Ghediri: le comité de soutien réitère son appel à Tebboune

Affaire Ali Ghediri: le comité de soutien réitère son appel à Tebboune

Le Comité de soutien du détenu Ali Ghediri revient à la charge en interpellant, une nouvelle fois, le président de la République à l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Dans un communiqué rendu public durant la journée d’hier mardi 6 juillet 2021, le Comité de soutien du détenu a d’emblée exprimé sa déception, alors qu’il s’attendait à une décision en sa faveur à l’occasion de la fête de la jeunesse et de l’indépendance correspondant au 5 juillet.

« Comme en toute occasion d’envergure, notamment fête nationale ou religieuse, nous avions attendu, à la veille de ce 5 juillet 2021, un geste à même de rétablir un droit bafoué depuis bientôt 25 mois », lit-on dans le communiqué.

Estimant que le détenu est « un citoyen indemne de tous reproches », le comité affirme, encore une fois, qu’Ali Ghediri est « désormais commué en droit à un procès équitable attendu par tout citoyen croupissant en prison sans jugement ».

Se disant constitué de « citoyens épris de justice, soutiens engagés, amis, alliés et parents d’Ali Ghediri », le Comité ajoute qu’il rejette « toute tentation de nous habituer à la déception et à l’amertume ».

L’énième appel au président de la République

Dans le même sillage, « nous relançons notre appel à M. Le Président de la république pour la libération de cet innocent injustement gardé en prison », souligne encore le comité de soutien de l’ancien candidat aux élections d’avril 2019.

Selon la même source, « une telle décision fera date dans l’histoire de notre cher pays, consacrera la justice comme seul garant des droits citoyens et redonnera de l’espoir à toute la population en une vie sereine ».

Pour rappel, le détenu avait adressé une lettre en juin 2020, depuis sa cellule, au président de la République. Un mois après, il avait entamé une grève de la faim, à qui il renonce face à l’insistance de ses proches et de ses avocats.

Il est accusé « d’atteinte au moral de l’armée », après l’abandon, en janvier dernier, par la Cour suprême, du chef d’inculpation de « réunion de documents et d’informations et leur mise à la disposition d’agent étranger ».