Depuis quelques semaines, les voyageurs qui transitent par l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger sont soumis à des mesures sécuritaires renforcées. Qu’ils soient enregistrés sur des vols internationaux ou domestiques, ils passent par le scanner à trois étapes (entrée de l’aérogare, passage à la zone mixe et accès à l’appareil) avec obligation d’enlever les chaussures, les vestes et manteaux, les ceintures, les montres… Ils subissent, en outre, une fouille au corps au besoin.
Dimanche dernier, les passagers de quatre vols en partance vers Constantine, Hassi Messaoud, Oran et Biskra ont mis plus d’une heure à franchir ces check-points. À beaucoup d’entre eux, la procédure a rappelé douloureusement des souvenirs de la décennie noire.