La pomme de terre à 150 DA le kg, l’oignon à 140 DA, la tomate à 180 DA, la salade à 170 DA, la carotte à 130 DA, les pommes à 300 DA, ce sont seulement quelques exemples de la flambée des prix des légumes et fruits à Adrar ces derniers jours suite à la grève des vendeurs des légumes et fruits des marchés de détail et de gros à Adrar. Une situation critique qui a poussé les habitants à consommer pates et riz.
La grève est due à l’opposition des vendeurs à l’opération d’éradication du commerce informel près des deux marchés Bouda et Dinar Tayeb et contre leur affectation aux nouveaux locaux commerciaux dans quatre nouveaux marchés construits et qui disposent de toutes les commodités, hygiène et sécurité.
L’opération d’affectation des nouveaux locaux s’est déroulée en coordination avec les représentants des vendeurs. Une cérémonie d’affectation a eu lieu au mois d’octobre dernier en présence de ces vendeurs. Mais les choses ont tourné mal après l’application des mesures contre le marché informel près du marché pour des raisons sanitaires, sécuritaires et pour permettre la fluidité de la circulation et le stationnement près des deux marchés. L’action des autorités locales contre le commerce informel a été saluée par toute la population.
Au niveau du marché de Bouda, presque pas de légumes ni fruits, le peu est qui exposé l’est à des prix incroyables et les quelques vendeurs qui résistent sont menacés par les autres en grève. Il est à noter l’absence des services de sécurité malgré la tension près des deux marchés.