Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a pris part, hier, à l’établissement pénitentiaire d’El-Harrach, à la cérémonie en l’honneur des détenus ayant réussi aux épreuves du Bac et du BEM de juin 2015 et ceux qui ont décroché des certificats dans la formation professionnelle.
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a pris part, hier, à l’établissement pénitentiaire d’El-Harrach, à la cérémonie en l’honneur des détenus ayant réussi aux épreuves du Bac et du BEM de juin 2015 et ceux qui ont décroché des certificats dans la formation professionnelle.
Etaient présents également le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme.
M. Louh a félicité les lauréats qui ont obtenu de bons résultats dans les examens officiels de cette session de juin 2015, dont le nombre a atteint cette année 63,02%, soit 1.513 détenus admis sur les 2376 candidats ayant concouru aux épreuves du baccalauréat, alors que 5.372 candidats ayant concouru aux épreuves du BEM 5.372 détenus admis sur les 3.346 candidats.
Le taux de réussite est en progression
remarquable
Selon le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Felioune Mokhtar, le taux de réussite dans les examens officiels est en progression remarquable depuis 2004, expliquant que les statistiques enregistrées font apparaître qu’en 2004 que les 544 détenus qui ont passé le BAC, 234 ont été admis.
2.376 candidats ont passé le BAC 2015, 1513 ont réussi, et sur les 5.372 candidats qui ont passé le BEM, 3.346 ont passé ce cap, rappelant qu’en 2004 près de 6420 candidats se sont inscrits dans les différents programmes de l’enseignement et de la formation, indiquant que 81.627 détenus ont postulé aux différents examens cette année.
Dans ce cadre, le même responsable a précisé que cette tendance à l’enseignement et à la formation revient à la mise en place des espaces destinés aux études et à la disponibilité du professeur et des moyens pour encourager les détenus à rejoindre les classes indiquant que cette politique vise à faire face au crime et à la délinquance, indiquant que la majorité des détenus ayant poursuivi avec succès leurs études ne sont pas revenus en prison une deuxième fois ».
Hamza Hichem
Convention entre le ministère de l’Enseignement supérieur et l’établissement pénitentiaire et de réinsertion
Lors d’une rencontre avec la presse nationale, le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Felioune Mokhtar, a fait savoir que son administration a signé une convention avec le ministère de l’Enseignement supérieur, expliquant que ce nouvel accord vise à valider le diplôme du baccalauréat jusqu’à ce que le détenu consomme l’intégralité de sa peine de prison. Il a exprimé sa satisfaction à l’égard de cet accord qui encourage les personnes en détention à faire des études au niveau de l’établissement carcéral. Ce qui leur permet de rejoindre les universités, les instituts et les écoles supérieures, indiquant aussi que ces gens ont réussi à créer des petites entreprises ou bien d’exercer une fonction.
H. H.
Réduction de peine pour les nouveaux bacheliers, les détenteurs du BEM et les diplômés de la formation professionnelle
Le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Felioune Mokhtar, a déclaré aussi que les détenus qui ont décroché des certificats dans l’éducation ou l’enseignement bénéficient de réduction dans la durée de la peine, expliquant que les détenus nouveaux bacheliers ou ayant obtenu le BEM ont bénéficié d’une grâce de 24 mois, tandis que les détenus qui ont accompli une formation professionnelle ont bénéficié d’une réduction de 17 mois dans la durée de peine en prison.
H. H.
