Adhésion à l’omc ,Accord algéro-suisse en juin

Adhésion à l’omc ,Accord algéro-suisse en juin
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L’Algérie signera, le 15 juin prochain, un accord bilatéral avec la Suisse dans le cadre du processus de négociations pour son accession à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Ce sera le 5e pays membre à avoir paraphé un tel accord mutuel. C’est du moins ce qu’a annoncé, hier, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, qui a confirmé la tenue officielle en juillet prochain du 11e round des discussions. “La date de cette réunion est prévue pour juillet, sauf imprévu de dernière minute”, a-t-il nuancé cependant.Cette décision fait suite, a-t-il affirmé, à la rencontre informelle tenue le 30 mars dernier. Celle-ci (rencontre) a montré, selon M. Benbada, la disponibilité de 40 pays membres à discuter de “manière sereine et responsable” l’adhésion de l’Algérie à l’OMC. C’était l’occasion pour le groupe de négociateurs conduit par le ministre de présenter les offres notamment du secteur des services et de répondre aux conditions et les demandes des pays membres. “Nous déplorons, néanmoins, l’article 12 du règlement régissant cette organisation qui favorise une certaine flexibilité quant aux conditions de négociations”, a précisé Mustapha Benbada. En termes plus clairs, ces discussions doivent être fixées dans la durée afin que le processus ne soit pas lent. C’est de bonne guerre car ces pays veulent arracher à l’Algérie un maximum d’avantages et de facilitations. Or, notre pays ne veut aucunement brader son commerce extérieur ou céder le moindre acte qui touchera à sa souveraineté. En ce qui concerne l’accord d’association avec l’Union européenne, le ministre a déclaré que les deux parties étaient arrivées à une conclusion qui les satisfait. “Il se pourrait qu’il n’y ait pas de prochain round de discussions entre l’Algérie et l’UE. Ça sera un échange d’écrits entre les deux parties où l’Algérie apportera les correctifs mentionnés dans les contre-propositions de l’UE”, a avoué le ministre du Commerce, en marge de la conférence de presse qu’il a animée en prévision de la 45e Foire internationale d’Alger (FIA). Il a indiqué que le comité des participations de l’État avait entériné le projet de développer les espaces d’expositions au niveau de trois pôles d’activité économique au sein des grandes villes avec le concours favorable des banques.

Foire internationale d’Alger : 970 exposants sur 47 000 m2

Les PME/PMI auront ainsi à prouver leurs capacités et exposer leurs produits dans des wilayas telles que Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Ghardaïa, Oran, Sidi Bel-Abbès.

LG Algérie

La décision a été également prise pour relancer la Foire de la production nationale qui n’a pas été organisée depuis trois années.

Mieux, une exposition sur les exportations algériennes sera prévue pour le mois d’octobre prochain.

Concernant le sujet de l’heure, à savoir la FIA, l’édition 2012, qui s’étalera du 30 mai au 5 juin, accueillera quelque 970 exposants dont plus de 600 étrangers représentant 36 pays venus des 5 continents. Plus de 47 000 m2 ont été loués aux participants dont 32 725 m2 dédiés à l’exposition nationale. Pour les secteurs représentés, les industries diverses et celles de transformation viennent en tête à raison de plus de 36%.

Ce secteur est suivi par celui des services. L’Égypte est choisie comme invité d’honneur de

cette édition, placée, faut-il le rappeler, sous le signe de “50 ans d’édification”.

Ce pays a réussi le pari de dépasser la surface minimale de

1 000 m2 exigée pour toute nation invitée d’honneur, puisqu’il a loué un espace de 1 500 m2 qui abritera l’exposition de 60 entreprises.

Le choix de l’Égypte n’est pas fortuit. Les deux pays veulent à travers cette action effacer le point noir qui a entaché leurs relations suite aux évènements qui se sont déroulés à l’issue du match de qualification pour la Coupe du monde entre les deux équipes nationales. La présence de 217 hommes d’affaires égyptiens à cette foire souligne la détermination de l’Égypte à renforcer ses échanges commerciaux dont le volume a dépassé le milliard de dollars en 2011.

Le montant des investissements égyptiens en Algérie, œuvre de 50 sociétés, a atteint 6 milliards de dollars.

B K