Les créances de l’Algérienne des Eaux de la wilaya s’élèvent à plus de 120 milliards de centimes, dont plus de 80% vis-à-vis des citoyens. Le reste représente la dette des 32 communes gérées par l’ADE. Selon le directeur de cette entreprise publique, M. Houalef Bekkai, «il a été enregistré 1200 dépôts de plainte devant la justice et toutes ces affaires sont en cours de traitement».
Et de préciser que «l’ADE a toujours opté pour des solutions de sagesse et préfère régler les litiges de paiement à l’amiable». C’est dans cette démarche que «plusieurs clients ont bénéficié d’un échéancier très souple compte tenu de leurs modestes salaires».
Par contre, il existe, selon notre interlocuteur, «des clients récalcitrants qui optent pour des solutions extrêmes, tout en omettant que l’entreprise procédera au recouvrement de ses créances par tous les moyens légaux». L’eau étant une source vitale, «l’entreprise ne procède à aucune coupure pour les ménages», a tenu à préciser le directeur de l’ADE qui a donné instruction aux neufs agences relevant de son département, de favoriser le dialogue et accorder des facilités à tous les citoyens en état de défaut de paiement.
Cette politique a commencé à porter ses fruits du fait que plusieurs clients se sont vu établir des calendriers de paiement, en attendant que les récalcitrants prennent conscience et optent pour la sagesse.