Le service de streaming musical Spotify a annoncé qu’il allait racheter Loudr.fm, un fournisseur de solutions de licences évolutives de droits d’auteur basé à San Francisco, pour l’aider à trouver des auteurs-compositeurs et à leur verser les redevances qui leur sont dues. L’acquisition permet de remédier à une faiblesse majeure signalée par Spotify dans son modèle économique, à savoir localiser et garantir que les bons artistes soient payés pour leur travail protégé par les droits d’auteur. Spotify a été interpelée à la fin de l’année dernière par Wixen Publishing, une société basée en Californie qui représente des artistes tels que Tom Petty, Neil Young, Rage Against the Machine et Missy Elliott. Loudr a été créé en 2013 par ses trois co-fondateurs pour simplifier le processus pour les musiciens qui interprètent publiquement des chansons d’autres artistes pour identifier, suivre et payer des redevances pour les «licences mécaniques» dues aux éditeurs de musique. Ceux-ci peuvent inclure des versions de couverture de chansons, d’échantillons, de remixes ou de medleys. La société propose un système d’acquisition automatique de licences mécaniques en vertu des lois américaines sur les droits d’auteur, qui n’exigent pas que les musiciens s’engagent dans des négociations préalables de licence avant d’interpréter des chansons d’autres artistes. Les frais de licences varient de 35 $ pour les dépôts électroniques à 85 $ pour les dépôts papier. Au cours des dernières années, Spotify a réalisé au moins dix acquisitions typiquement axées sur la technologie, afin d’améliorer son service.
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West Virginia poursuit Equifax pour violation de données
L’Etat de Virginie-Occidentale a attaqué Equifax Inc pour avoir omis de protéger les informations de centaines de milliers d’habitants et pour avoir retardé l’alerte du public à une violation des données personnelles d’environ 148 millions de personnes, a déclaré le procureur général, Patrick Morrisey. La plainte a été déposée devant le tribunal du comté de Boone. Il s’agit de la deuxième plainte déposée par un procureur général d’Etat depuis que la société Equifax a divulgué la violation en septembre 2017. «L’incapacité d’Equifax à sécuriser les informations personnelles des consommateurs constitue une trahison de la confiance du public et une violation flagrante des lois sur la protection des consommateurs et la confidentialité des données en Virginie-Occidentale», a déclaré Morrisey dans un communiqué. Equifax fait également face à des recours collectifs et à des enquêtes de la Federal Trade Commission des Etats-Unis et de divers procureurs généraux du pays au sujet de la violation de données. La plainte en Virginie-Occidentale accuse Equifax de ne rien faire pour sécuriser son portail de litiges en ligne malgré les avertissements antérieurs de vulnérabilité de son cadre applicatif (framework) et de ne pas reconnaître que les pirates avaient pénétré son système de mai 2017 à juillet 2017. Selon le bureau de Morrisey, la brèche a révélé les données de plus de 730 000 résidents de West Virginia. La poursuite vise un dédommagement de 150 000 $ pour chaque atteinte à la sécurité et 5 000 $ pour chaque violation de la loi sur le crédit et la protection des consommateurs.La SIFMA met en place un cadre pour sécuriser les données financières des clients
L’Association de l’industrie des valeurs mobilières et des marchés financiers (SIFMA) a publié jeudi un cadre applicatif (framework) visant à garantir la sécurité des données privées des clients lorsqu’elles sont partagées avec des fournisseurs tiers. Cette démarche fait suite au récent scandale concernant Facebook, qui a vu les informations personnelles de près de 87 millions d’utilisateurs du réseau social partagées avec le cabinet de conseil politique Cambridge Analytica. Les fournisseurs tiers déploient un logiciel d’agrégation de données qui rassemble les informations financières des clients provenant de plusieurs comptes et institutions sur une seule plateforme. Alors que ces applications aident les individus à prendre des décisions sur les investissements, ils exposent également leurs données personnelles à des risques de sécurité, a déclaré le groupe SIFMA basé à Washington. «L’objectif est de fournir aux clients un accès sûr et sécurisé à leurs données et la protection de leurs informations confidentielles, ainsi que l’assurance que les agrégateurs de données respectent les mêmes normes de sécurité et de données que les institutions financières réglementées», a déclaré son directeur général, Kenneth Bentsen, dans un communiqué.
