Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes, a eu une activité intense à Moscou en marge de la première conférence ministérielle mondiale sur les modes de vie sains et la lutte contre les maladies non transmissibles, indique vendredi un communiqué de ce ministère.
M. Ould Abbes a eu une série d’entretiens avec ses homologues, ainsi qu’avec des responsables de l’organisation mondiale de la santé (OMS) et a présidé une table ronde consacrée au « suivi des maladies non transmissibles et de leurs déterminants ».
Il a également abordé avec ses homologues d’Inde, d’Arabie Saoudite, de Jordanie, du Koweït, d’Arménie, de Madagascar et du Portugal, l’état de la coopération bilatérale, ainsi que les voies et moyens de la renforcer.
Par ailleurs, lors d’une rencontre avec le sous-directeur général du département des maladies non contagieuses et de la santé mentale à l’OMS, Alaa Al-alouane, M. Ould Abbes « a mis en avant la nécessité de renforcer la coopération avec l’OMS et a abordé avec son interlocuteur les différents domaines d’intérêt devant être développés entre l’Algérie et l’agence spécialisée des Nations unies », note la même source.
Intervenant lors des travaux de la table ronde sur le « suivi des maladies non transmissibles et leurs déterminants », le ministre « a insisté sur « le fait que dans certaines régions et dans de nombreux pays, il n’y a pas les ressources nécessaires et adéquates pour mettre en place des instruments pertinents de surveillance et qu’il y a donc lieu de corriger ces disparités pour garantir le droit à des soins et à une justice sociale », a précisé la même source.
Il a estimé que « la volonté de l’OMS de fixer des objectifs à atteindre, bute sur la faiblesse des données et l’absence de systèmes d’information sanitaire fiable dans de nombreux pays ».
Pour M. Ould Abbes, l’OMS « doit assister ces pays », proposant la tenue d’une rencontre restreinte pour « mieux préciser l’approche stratégique et avoir une vision plus claire avant la tenue du sommet mondial en septembre 2011 à New York ».
Revenant sur la catastrophe nucléaire au Japon, le ministre de la Santé a indiqué que « les essais nucléaires réalisés dans le désert algérien il y a plus de cinquante ans, continuent jusqu’à aujourd’hui de produire des cancers », appelant la communauté internationale à apporter aide et assistance au Japon pour « anticiper et prévenir les conséquences des retombées radioactives ».
