Hier, au lendemain de la fête de l’Aïd, l’activité commerciale n’avait pas encore repris son rythme normal. Pour ce qui est des boulangeries dans la capitale, beaucoup n’ont pas repris la production du pain, expliquant cette situation par l’absence de leurs ouvriers partis passer les fêtes dans leurs régions respectives.
L’appel de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) et des walis à travers le territoire national a porté ses fruits puisque les commerçants et plus spécialement les boulangers ont respecté le système de permanences et produit normalement le pain fortement consommé. Toutefois, au lendemain de l’Aïd el Adha, la reprise de l’activité des boulangers s’est faite timidement au grand dam des consommateurs qui ont dû encore stresser pour s’approvisionner en pain dans certains quartiers. Ainsi, si l’UGCAA et l’administration ont pensé à imposer un système de permanences en prévision de la fête de l’Aïd, le programme en question n’a pas inclue le surlendemain de la fête, période durant laquelle les commerçants et spécialement les boulangers ne reprennent pas tout de suite leur activité normale. Cette situation est due au fait que les ouvriers et autres apprentis rendent visite à leurs familles dans différentes régions du pays et ne reprennent pas leur travail juste au lendemain de l’Aïd, paralysant ainsi l’activité de certaines boulangeries. Cependant les consommateurs, dans l’ensemble ont pu s’approvisionner en pain dans les quartiers de la capitale, même si certains ont dû renoncer à leurs boulangers habituels. Pour sa part, Salah Souilah, secrétaire général et porte-parole de l’UGCAA, a déclaré, hier, que le système de permanences a été respecté lors des deux jours de l’Aïd, permettant à la population de s’approvisionner normalement en pain. Il avouera, par ailleurs, que l’appel a seulement concerné les jours de fête et n’a pas été étendu aux jours suivants pendant lesquels les commerçants sont censés reprendre normalement leurs activités.
F.-Z. B.
