Activement recherchée, l’épouse de Belmokhtar arrêtée en Libye

Activement recherchée, l’épouse de Belmokhtar arrêtée en Libye

Les deux femmes et leur chauffeur ont été arrêtés dans une opération de l’armée libyenne.

Présentée comme l’épouse du tristement célèbre Mokhtar Belmokhtar, Asma Keddousi née en 1991, originaire de Tunisie et activement recherchée, a été arrêtée par ce qu’on appelle les forces de sécurité libyennes au même titre qu’une autre femme également fichée. Des sources médiatiques soulignent que l’arrestation, du prétendu émir d’Al Qaïda au Maghreb islamique, chef de l’organisation Les signataires par le sang avant la création du groupe terroriste El Mourabitoune avec son acolyte et ex-rival Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossaâb Abdel Ouadoud, a eu lieu dans le désert de la Libye «au cours de la poursuite d’un groupe armé terroriste en provenance du désert libyen en route pour la localité de Jourfa au Sud de Syrte (Est de la Libye)». Celle-ci avec son accompagnatrice, de la même nationalité, étaient à bord d’un véhicule.

Les mêmes sources confirment l’arrestation du conducteur. L’information a été confirmée par les autorités tunisiennes, cependant l’identité des deux mises en cause n’a pas été communiquée.

Des sites d’information rapportent que les deux femmes et leur chauffeur, ont été arrêtés «dans une opération de l’armée libyenne alors qu’elles tentaient de rejoindre des éléments terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique, stationnés au sud de la ville libyenne de Syrte».

Mokhtar Belmokhtar, alias «le Borgne», est né en 1972 dans la wilaya de Ghardaïa. Après l’Afghanistan, il regagne l’Algérie en 1992 et rejoint d’abord l’AIS avant de rallier le Gspc. Il est à l’origine de la création de plusieurs organisations terroristes dont la dernière est El Mourabitoune. Il a revendiqué nombre d’attentats terroristes en Algérie, mais également au Mali, Niger, Libye et en Mauritanie. Il figure parmi les personnes les plus recherchées dans le monde et les États-Unis ont déclaré offrir une récompense de 5 millions de dollars pour tout renseignement pouvant mener à sa capture où à sa mort. Ce sinistre terroriste avait osé une attaque contre un site gazier à Tiguentourine, en janvier 2013. Une trentaine de ses complices ont tenté la plus grande prise d’otages dans l’histoire, mais ils ont essuyé un revers suite à un assaut spectaculaire d’une unité spéciale de l’ANP. Plus de 600 otages ont été sauvés et l’attaque fut un échec. Le groupe envoyé par MBM pour accomplir ce forfait a été complètement neutralisé dont des vivants. Pour prendre sa revanche, MBM a accompli des attentats au Niger.

à l’ombre des évènements en Libye il crée Les signataires par le sang et émigre dans ce pays pour signer enfin une trêve avec Droukdel. MBM a toujours su tisser des liens avec des tribus, au Mali, Mauritanie et la Libye et fini par avoir un pied en Tunisie. Il n’est pas à écarter le fait que MBM ait pu créer une cellule de soutien en Tunisie.

Celui-ci même comme rapporté dans l’une de nos publications est sur le point de rencontrer Droudkel. Ce dernier et suite à la pression exercée par l’Armée nationale populaire sur sa trace à réussi à se réfugier en Tunisie d’ou il compte revenir avec de nouvelles recrues.

BOUIRA

Perpétuité pour un terroriste

La cour de Bouira a rendu tard dans la soirée de dimanche son verdict dans le jugement du terroriste D. Saïd. Cet élément de l’ex-Gspc avait été arrêté lors d’une opération de ratissage où les forces de l’ANP avaient éliminé 15 autres membres d’une phalange qui semait la terreur dans la région de Bouira. Jugé par la cour lors de sa session criminelle, pour association d’un groupe criminel, détention d’arme prohibée, racket… le prévenu a écopé de la prison à perpétuité. Lors de la lecture du chef d’accusation, le parquet a poursuivi D.Saïd pour l’assassinat d’un policier et sa participation à une multitude d’actes criminels, des témoins oculaires ont acculé le prévenu qui a nié la totalité des accusations retenues contre lui. La défense a tenté de disculper l’accusé au motif qu’il était lui-même victime d’un chantage de la part de deux membres de sa famille qui avaient rejoint avant lui le maquis. Avant le procès et dans la matinée, le même prévenu avait été condamné à 10 ans de prison ferme dans une autre affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat.